Dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale du Génocide du peuple congolais, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) , Martin Fayulu Madidi, a rendu hommage ce lundi 2 août 2021, à toute les familles déchirées et endeuillées par cette injuste guerre qui s’est imposée à notre nation [République démocratique du Congo] , dont les réelles visées sont le pillages des ressources stratégiques du sol et du sous-sol de notre pays , et la balkanisation de notre territoire national.
« Aux familles et aux communautés congolaises meurtries par cette injuste guerre, qu’elles soient certaines que le peuple congolais est aujourd’hui un seul cœur affligé qui dit : nous n’oublierons jamais ceux et celles qui sont morts pour la patrie. Tous ont leur place dans le cortège glorieux des fils et filles de la République démocratique du Congo, dont leur sang a coulé aux heures les plus tragiques de notre histoire nationale, de la colonisation jusqu’à ces sombres moments d’occupation et d’agression» , a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : «Du 2 août 1998 au 2 août 2021 , voilà 19 ans que le quotidien du Grand Kivu, de la Grande province Orientale, et du Nord du Katanga est rythmé par le viol , les villages incendiés , les corps déchiquetés, les femmes éventrées , les familles décimées, les champs pillés et détruits , les communautés congolaises chassées de leur terre et forcées à l’exil dans leur propre patrie».
Martin Fayulu a plaidé auprès de la communauté internationale afin que justice soit faite au regard de tous ces massacres des congolais dans leur propre pays.
21 ans après la guerre de six jours à Kisangani, qui a causé plus de 1000 morts et plus de 3000 blessés graves, parmi les civils congolais , dont des enfants et des femmes, ainsi que plusieurs dégâts matériels graves.
11 ans après la publication du « Rapport Mapping », qui a répertorié 617 violations graves pouvant être qualifiées de crimes de guerre, de crime contre l’humanité et de crimes de génocide.
12 mois après la résolution du parlement européen, adoptée le 17 septembre 2020, invitant les Etats membres du Conseil de sécurité des Nations Unies à « demander la création d’un tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo ».
Pour le président de l’Ecidé, malgré tout nous ne résignons pas. Continuons avec insistance d’exiger la justice du Tribunal pénal international pour essuyer nos larmes, pour panser nos plaies et penser à un avenir de paix , de progrès social et de prospérité.
« Croire à la force de la justice du Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo, c’est refuser une paix achetée par l’impunité des agresseurs et des génocidaires, qui ne serait qu’un pansement posé sur une plaie saignante.
Il ne peut y avoir de véritable paix en République démocratique du Congo sans la réparation de toutes les injustices, sans le châtiment de tous les crimes, sans la mise de la force internationale au seul service de la justice et du droit», a-t-il ajouté.
Notons que Martin Fayulu a rendu un vibrant hommage aux militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui combattent pour le rétablissement de l’unité nationale , la restauration de la souveraineté et l’intégrité du territoire de notre patrie.
Il a également salué la mémoire des soldats des Nations unies dont le sang continue encore de couler sur le sol de notre territoire national.
Le Hautpanel