A l’initiative de la partie française, Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique avec le président de la République française Emmanuel Macron, a rapporté le Kremlin.
En lien avec le souci exprimé par Emmanuel Macron d’assurer la sécurité des centrales nucléaires sur le territoire de l’Ukraine, Vladimir Poutine a informé en détail sur la provocation organisée par des radicaux ukrainiens dans le secteur de la centrale nucléaire de Zaporozhye avec l’implication d’un groupe de sabotage. Les tentatives de blâmer l’armée russe pour cet incident font partie d’une campagne de propagande cynique. Les troupes russes, en coopération avec l’unité et le personnel de sécurité ukrainiens, continuent d’assurer le fonctionnement de la centrale nucléaire en mode normal, le fond radioactif reste normal, tous ces faits ont été officiellement confirmés par l’AIEA. La sûreté physique et le nucléaire de la centrale est bien protégée.
Les forces armées russes contrôlent également la centrale nucléaire de Tchernobyl. Tout cela est fait pour exclure la possibilité de provocations lourdes de conséquences catastrophiques par des néonazis ou des terroristes ukrainiens.
Commentant la proposition du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, évoquée par le président de la République française, de tenir une réunion trilatérale (AIEA-Russie-Ukraine) dans la zone de Tchernobyl afin de développer un mécanisme permettant d’assurer la sûreté des installations nucléaires en Ukraine, Vladimir Poutine a noté qu’en principe cette idée pourrait être utile, mais qu’il serait utile d’examiner s’il convient de tenir une telle réunion par vidéoconférence ou dans un pays tiers.
La question de l’évacuation des civils des zones d’affrontements a été abordée. Vladimir Poutine a attiré l’attention sur le fait que Kiev ne respecte toujours pas les accords conclus sur un problème humanitaire aussi aigu. En particulier, malgré le « régime de silence » annoncé le 5 mars par la partie russe pour la sortie des civils et des citoyens étrangers de Marioupol et de Volnovakha, les nationalistes ukrainiens n’ont pas autorisé l’évacuation de ces villes. Et la pause des hostilités n’a de nouveau servi qu’à accumuler des forces et des moyens dans leurs positions. Le président de la France a de nouveau été invité à travailler activement avec les autorités de Kiev afin de respecter les normes du droit international humanitaire.
Vladimir Poutine a également informé de l’état d’avancement des négociations entre la délégation russe et les représentants ukrainiens. La volonté a été exprimée de poursuivre le dialogue avec le respect inconditionnel des exigences russes bien connues. L’essentiel est que la partie ukrainienne aborde sérieusement la conclusion d’accords, dont la mise en œuvre est importante pour la cessation des hostilités.
Il a été convenu de poursuivre les contacts à différents niveaux.
Le Hautpanel