Navrée par l’insécurité grandissante dans cette partie du pays, la société civile forces vives de la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo vient d’annoncer deux journées “ville morte” en date du lundi 26 et mardi 27 septembre 2022 sur toute l’étendue de la province.
Cette décision a été révélée à la presse mardi 20 septembre 2022, lors d’un point de presse tenu à Goma par John Banyele, président de la société civile du Nord-Kivu au siège provincial de cette organisation, et ainsi annoncer officiellement la reprise des manifestations sur toute l’étendue de la province jusqu’à l’obtention de la libération de la cité de Bunagana, du départ effectif de la MONUSCO et la fin de l’état de siège.
Le numéro un des forces vives au Nord-Kivu a révélé que mercredi 21 septembre 2022, à l’occasion de la journée de la paix toute la population de la ville de Goma est appelée à prendre part à une messe qui sera célébrée dans la salle Full Gospel à partir de 09 heures pour implorer Dieu de donner la paix et de protéger les manifestations contre les oppresseurs de la MONUSCO et les autorités de l’état de siège.
Cependant, après cette étape suivront les marches et sit-in dans toutes les bases de la MONUSCO et sièges du pouvoir public jusqu’à l’obtention du départ de la MONUSCO et la fin de l’état de siège mais aussi la désobéissance fiscale car selon John Banyele, on ne peut pas continuer de payer les impôts et taxes alors que le gouvernement est incapable de libérer Bunagana, mettre fin aux massacres, à l’état de siège et dire à son partenaire de la MONUSCO de dégager du sol congolais.
Pour rappel, plus de cent (100) jours maintenant, que la cité de Bunagana est occupée par les terroristes du M23 qui font la loi dans cette partie de la province du Nord-Kivu où il y a absence de l’autorité de l’État.
Muhindo Mathe