Le Conseil européen a décidé ce lundi 20 Février 2023, d’imposer des mesures restrictives à 32 autres personnes et deux entités responsables de graves violations des droits de l’homme en Iran, indique un communiqué de l’UE.
« Parmi les personnes répertoriées figurent le ministre iranien de la culture et de l’orientation islamique et le ministre de l’éducation , le commandant adjoint et porte-parole du Corps des gardiens de la révolution islamique ( CGRI ), les cofondateurs de l’Académie Ravin , cotée à l’UE , des membres du parlement iranien soutenant la répression violente, les membres de la police , la magistrature dans diverses régions du pays, et les gardiens et directeurs de prison « , peut-on lire dans ce communiqué.
« Les désignations d’aujourd’hui ciblent également la Fondation de coopération des forces de l’ordre ( LEF ) et l’ Institut des sciences policières et des études sociales « , ajoute la source.
En outre, l’Union européenne et ses États membres exhortent les autorités iraniennes à mettre fin à la violente répression des manifestations pacifiques, à cesser de recourir à des détentions arbitraires pour faire taire les voix critiques et à libérer toutes les personnes détenues injustement.
L’UE appelle également l’Iran à mettre fin à la pratique consistant à imposer et à exécuter des condamnations à mort contre des manifestants, à annuler les condamnations à mort prononcées et à garantir une procédure régulière à tous les détenus.
Il sied de noter que des mesures restrictives de l’UE s’appliquent désormais à un total de 196 personnes et 33 entités . Elles consistent en un gel des avoirs , une interdiction de voyager dans l’UE et une interdiction de mettre des fonds ou des ressources économiques à la disposition des personnes inscrites. Une interdiction d’exportation vers l’Iran d’ équipements susceptibles d’être utilisés à des fins de répression interne et d’équipements de surveillance des télécommunications est également en place.
Le Hautpanel