A quatre mois de l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo, les Congolaises et Congolais sont impatients pour voter afin de se décider s’ils vont élire ou non, éventuellement le successeur de Félix Tshisekedi, actuel président du pays depuis 2018 à la suite d’une échéance présidentielle contestée.
Si la date prévue par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour aller dans les urnes n’est pas encore arrivée, les Congolais savent au moins qui, ils vont choisir pour accéder à la magistrature suprême dès le mois de janvier de l’année prochaine et ce, à travers un sondage réalisé par Center for African Political and Socio-Economic Studies (CAPSES).
A travers ce sondage, le candidat Moïse Katumbi arrive en tête des intentions de vote avec près de 45% suivi du président en exercice Felix Antoine Tshisekedi avec environ 34%.
D’après cette étude, en ce qui concerne l’alternance politique, près de 47% des personnes interviewées souhaitent une alternance au niveau de la Présidence de la République, environ 32% souhaitent que le président actuel obtienne un deuxième mandat et environ 22% sont indécis.
« Cependant, lorsque les données d’enquêtes sont désagrégées, on remarque que Félix Antoine Tshisekedi est jugé plus crédible dans les provinces issues du grand Kasaï et une partie de celles issues de la Province de l’Equateur. Moïse Katumbi est jugé plus crédible dans les provinces issues du Katanga, celles du Kivu ainsi que celles de l’ancienne Province Orientale », apprend-on dans ce sondage.
Dans sa conclusion, cette étude menée par Center for African Political and Socio-Economic Studies, (CAPSES), note que Moïse Katumbi a progressé de 12% et Félix Antoine Tshisekedi de près de 10% des intentions de vote et que les Congolais espèrent qu’une alternance politique changerait leur situation sociale car le pouvoir actuel ne donne pas les gages d’assurance quant à l’amélioration des conditions sociales et sécuritaire.
Gracieux Bazege