Le leader de la Dynamique pour la vérité des urnes et président de “l’engagement pour la citoyenneté et le développement” (Ecidé), Martin Fayulu confirme la marche du 17 janvier 2020, sur l’ensemble du territoire national.
Cette grande marche du vendredi 17 janvier prochain, vise à défendre l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo et faire échec au plan de balkanisation du pays. Cette date du 17 Janvier, rappelle l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, le tout premier premier ministre de la République démocratique du congo, qui a combattu au péril de sa vie, la balkanisation du Congo.
Selon ”Forum des As”, le président de l’Ecidé assure qu’il ne reculera devant aucune pression tant interne qu’externe. Frondeur, audacieux, Martin Fayulu affirme avoir déjà failli laisser sa peau lors de la marche du 19 septembre 2016 contre l’éventuel 3ème mandat de Joseph Kabila. Il est donc loin de douter de sa capacité de faire bouger la rue pour barrer la route aux tenants de la balkanisation de la RDC.
Aux dires du chantre de ”la Vérité des urnes”, les institutions actuelles qui, à ses yeux, s’avèrent illégitimes, ne pourront mettre fin à la tragédie de l’est. C’est dans cette optique que Martin Fayulu exhume son plan de sortie de crise. Sa recette pour résoudre la crise de légitimité, née, selon lui, des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du 30 décembre 2018. Ce plan prévoit, en effet, des élections anticipées dans deux ans, précédées par la réforme de la Centrale électorale (CENI) et de la Cour constitutionnelle.
Martin Fayulu, s’estime heureux d’apprendre que le Cardinal Fridolin Ambongo vient de lui emboîter le pas en fustigeant les visées hégémonistes du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi qui, selon lui, déversent déjà leurs populations à l’est du pays.
Pour rappel, Martin Fayulu Madidi, avait passé près d’une semaine au Nord-Kivu, et particulièrement à Beni où il a passé sa Noël aux côtés des populations meurtries de cette contrée du pays, qui ont été ses grands électeurs au scrutin de Décembre 2018.
Pax Nkembo