L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a suspendu temporairement les essais cliniques de l’hydroxychloroquine chez les malades souffrant du Coronavirus.
Cette décision de l’OMS est intervenue quelques jours après qu’une étude du Lancet a révélé que l’hydroxychloroquine pouvait nuire aux patients souffrant du COVID-19.
Pour le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, « le médicament était toujours efficace à l’égard des personnes atteintes de paludisme et celles souffrant de troubles auto-immunes, mais a averti que le rapport Lancet avait révélé des taux de mortalité plus élevés chez les patients recevant l’hydroxychloroquine ».
L’OMS a déclaré qu’elle menait également ses propres études sur l’efficacité du médicament (l’hydroxychloroquine) dans le traitement de Covid-19, ainsi que ses implications en matière de sécurité.
Dans le cadre de son «essai de solidarité», l’OMS a testé quatre médicaments. Près de 3 500 patients dans 35 pays sont inscrits dans 17 pays dans le cadre du programme, selon l’OMS, tandis que l’étude Lancet incluait 96 000 patients souffrant du Coronavirus.
L’étude du Lancet révèle que la consommation de l’hydroxychloroquine, développe les risques des maladies cardiaques notamment des battements cardiaques anormaux, qui pourraient conduire à des crises cardiaques.
Par ailleurs, l’hydroxychloroquine avait été vantée et approuvée par le président américain, Donald Trump, en mars dernier mais ce médicament a causé la mort d’un homme qui voulait s’automédiquer aux Etats-Unis. Et depuis, Trump a pris sérieusement ses distances avec le médicament, affirmant qu’il ne prenait plus le médicament, après un ballet des critiques médiatiques.
Ce médicament a été utilisé dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, la France, le Brésil, le Sénégal, l’Italie et l’Inde.
L’hydroxychloroquine est un médicament antipaludique utilisé dans le monde entier pour traiter les patients souffrant du Coronavirus avec peu de connaissances confirmées sur son efficacité dans les cas cliniques.
Le Hautpanel