La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission de stabilisation en RDC, Leila Zerrougui, a déclaré à la presse qu’elle demande aux autorités de l’État de redoubler d’efforts pour achever les affaires judiciaires pendantes concernant toutes les allégations de violations et de violations des droits de l’homme et traduire tous les auteurs présumés en justice.
Le rapport du BCNUDH souligne que depuis 2019, quelque 400 combattants des ADF attendent leur procès.
« Nous demandons aux autorités de l’État de redoubler d’efforts pour achever les affaires judiciaires pendantes concernant toutes les allégations de violations et de violations des droits de l’homme; traduire tous les auteurs présumés en justice; et pour garantir le droit à la vérité, à la justice et aux réparations pour les victimes et leurs familles », a déclaré Leila Zerrougui.
Elle renchérit en déclarant que «les autorités devraient établir des programmes d’engagement communautaire afin d’améliorer les relations entre les FARDC et la PNC et les civils qu’ils sont déployés pour protéger », a-t-elle déclaré.
Selon le BCNUDH, au cours des huit derniers mois, des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des agents de la Police nationale congolaise (PNC), y compris des membres des forces spéciales de la Légion nationale d’intervention (LNI), ont a été responsable de la mort de 14 civils et de 49 autres blessés, ainsi que de l’arrestation et de la détention arbitraires de 297 civils.
Ces violations ont renforcé la méfiance de la population envers les forces de sécurité et de défense, alimentée par les atrocités persistantes commises par les groupes armés.
C’est pourquoi, le rapport appelle également à la mise en place de programmes crédibles et fiables de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR) pour encourager les combattants à déposer les armes et à retourner à la vie civile, et à ce que les membres des groupes armés étrangers retournent dans leur pays d’origine. Ces efforts devraient s’accompagner d’un processus complet de justice transitionnelle, pour empêcher la résurgence de la violence et instaurer une paix durable dans la région.
Le Hautpanel