Le tribunal de Jérusalem a, au cours de la première audience du procès Netanyahu ouvert ce dimanche 19 juillet 2020, renvoyé l’ examen des éléments de preuve pour fraude, corruption et abus de confiance à Janvier 2021, a déclaré la présidente du tribunal Rivka Friedman-Feldman.
Accusé de fraude, corruption et abus de confiance par les services du ministère public et des médias, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, plaide son innocence et se dit victime d’une «chasse aux sorcières».
Le procès Netanyahu, avait initialement été prévu à la mi-mars, puis reporté au 24 mai en raison de la pandémie de coronavirus, avant d’être maintenu au 19 juillet 2020.
Il sied de préciser que cette audience s’est tenue en l’absence de Benjamin Netanyahu.
En janvier 2021, plus de 300 témoins seront auditionnés par le tribunal, a révélé le présidente de la Juridiction. Rivka Friedman-Feldman, présidente du tribunal, a fixé le calendrier des prochaines étapes du procès, “elle appelle les parties à se préparer à l’audition des témoins à partir du mois de janvier 2021”, a-t-elle souligné, précisant que les audiences auraient lieu «trois fois par semaine, les lundis, mardis et mercredis».
Cependant, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a jusqu’au 18 octobre pour déposer un plaidoyer par écrit.
C’est la première fois dans l’histoire d’Israël qu’un Premier ministre fait face à des accusations délictuelles au cours de sa mandature. Selon la loi israélienne, le Premier ministre n’est pas obligé de démissionner s’il est inculpé mais seulement s’il est reconnu coupable d’un délit après avoir épuisé toutes les procédures d’appel, ce qui pourrait prendre des années.
Le Hautpanel