Dans une déclaration du présidium de Lamuka, rendue publique ce samedi 24 avril 2021, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, tous membres du présidium , ont dénoncé la guerre injuste, la guerre d’agression, imposée à la population des provinces de l’Est de la République démocratique du Congo, par des armées rwandaise , burundaise, ougandaise et les milices obscures sous le silence de la communauté internationale.
« Depuis plus de 25 ans maintenant, notre pays , la RD.Congo fait face , à partir de ses provinces de l’est, à une guerre injuste , une guerre d’agression. Il en résulte que la population est pratiquement livrée aux services des armées rwandaise, ougandaise, burundaise et des milices obscures. Ces groupes exécutent des massacres odieux qui constituent, ni plus ni moins, un « génocide » du peuple congolais. Et ce, sous le silence de la communauté internationale », ont déclaré Martin Fayulu et Adolphe Muzito dans cette déclaration.
Pour le présidium de Lamuka, « l’ampleur des tueries récurrentes et en masse des populations civiles congolaises est la preuve de l’inefficacité des institutions illégitimes en place et révèle le degré d’infiltration d’une armée incapable de contrer le projet funeste de Balkanisation de notre pays ».
Il sied de rappeler que la plateforme politique de l’opposition « Lamuka », avait appelé ce samedi 24 avril, à une marche de solidarité aux populations des provinces du Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri et Tanganyika afin de dresser le mur de la résistance contre toute forme d’asservissement, contre tous les génocidaires, contre les occupants de manière à mettre définitivement fin à ces massacres. Mais cette marche s’est terminée en queue de poisson, car fortement réprimée par la police à Kinshasa.
Malgré cela, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont dit : Non au génocide du peuple Congolais, Non à la Balkanisation de la RDC, Non à l’instrumentalisation des tribus congolaises, et Oui à l’unité du Congo, Oui à l’exhumation du rapport mapping pour rendre justice aux congolais, Oui au départ des armées étrangères de notre pays, Oui à l’audit de l’armée congolaise.
Le Hautpanel