Les dirigeants du G7 devraient convenir d’une série de mesures pour faire face à la crise climatique et protéger la nature. Les dirigeants du G7 lancent aujourd’hui un nouveau partenariat sur les investissements dans les infrastructures pour propulser la croissance économique verte mondiale, alors qu’ils s’engagent à accroître le financement international du climat, indique un communiqué du 10 Downing Street.
Le Royaume-Uni lance le Blue Planet Fund de 500 millions de livres sterling pour protéger l’océan et la biodiversité marine.
Survient alors que le G7 devrait approuver un ambitieux Compact Nature pour inverser la perte de biodiversité d’ici 2030.
Sir David Attenborough s’adressera aux dirigeants sur l’importance d’agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré le dernier jour du sommet du G7 à Cornwall
Les dirigeants du G7 devraient convenir de plans aujourd’hui (dimanche) pour transformer le financement des projets d’infrastructure dans les pays en développement, dans le cadre d’une série de mesures au sommet pour faire face à la crise climatique et protéger la nature.
Le plan « Reconstruire en mieux pour le monde » réunira les pays du G7 sous la présidence britannique pour développer une offre de financement de haute qualité pour les infrastructures vitales, des chemins de fer en Afrique aux parcs éoliens en Asie.
La nouvelle approche vise à donner aux pays en développement un accès à des financements plus nombreux, meilleurs et plus rapides, tout en accélérant la transition mondiale vers les énergies renouvelables et les technologies durables. Le gouvernement s’appuiera sur cela avec d’autres pays avant le sommet COP26 en novembre.
Le Premier ministre a également lancé le Blue Planet Fund du Royaume-Uni depuis le cadre océanique du Sommet du G7 à Cornwall. Le fonds de 500 millions de livres aidera des pays comme le Ghana, l’Indonésie et les États insulaires du Pacifique à lutter contre la pêche non durable, à protéger et à restaurer les écosystèmes côtiers comme les mangroves et les récifs coralliens, et à réduire la pollution marine.
Le G7 approuvera un Pacte pour la nature lors de la réunion de cet après-midi pour arrêter et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030, notamment en soutenant l’objectif mondial de conserver ou de protéger au moins 30 pour cent des terres et 30 pour cent des océans dans le monde d’ici la fin de la décennie.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que« Protéger notre planète est la chose la plus importante que nous, en tant que dirigeants, pouvons faire pour notre peuple. Il existe une relation directe entre la réduction des émissions, la restauration de la nature, la création d’emplois et la garantie d’une croissance économique à long terme.
En tant que nations démocratiques, nous avons la responsabilité d’aider les pays en développement à récolter les fruits d’une croissance propre grâce à un système juste et transparent. Le G7 a une opportunité sans précédent de conduire une révolution industrielle verte mondiale, avec le potentiel de transformer notre façon de vivre ».
Le G7 devrait également s’engager à réduire de près de moitié ses émissions d’ici 2030 par rapport à 2010. Le Royaume-Uni va déjà encore plus loin, s’engageant à réduire ses émissions d’au moins 68 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 (réduction de 58 % par rapport aux niveaux de 2010).
Les dirigeants exposeront les mesures qu’ils prendront pour réduire les émissions de carbone, y compris des mesures telles que la fin de tout le charbon sans réduction dès que possible, la fin de presque tout soutien direct du gouvernement au secteur de l’énergie fossile à l’étranger et l’élimination progressive des voitures à essence et diesel.
Sir David Attenborough, environnementaliste britannique de renom et champion du peuple britannique à la COP26, s’adressera aux dirigeants des pays du G7 ainsi qu’aux invités de l’Australie, de l’Inde, de la Corée du Sud et de l’Afrique du Sud lors d’une session sur le climat et la nature plus tard dans la journée et les exhortera à prendre des mesures en tant que les principales économies du monde pour assurer l’avenir de notre planète.
Sir David Attenborough, environnementaliste et champion du peuple COP26, a déclaré que « Le monde naturel d’aujourd’hui est considérablement diminué. C’est indéniable. Notre climat se réchauffe rapidement. Cela ne fait aucun doute. Nos sociétés et nos nations sont inégales et c’est malheureusement évident
Mais la question que la science nous oblige à aborder spécifiquement en 2021 est de savoir si, à la suite de ces faits entrelacés, nous sommes sur le point de déstabiliser la planète entière ?
Si tel est le cas, alors les décisions que nous prenons au cours de cette décennie – en particulier les décisions prises par les nations les plus avancées économiquement – sont les plus importantes de l’histoire de l’humanité ».
En plus d’agir chez eux, les dirigeants du G7 s’engageront à augmenter leurs contributions au financement international du climat pour atteindre l’objectif de mobilisation de 100 milliards de dollars par an, ce qui aidera les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique et à soutenir une croissance verte et durable.
Il s’agit du tout premier G7 à zéro net, tous les pays s’étant engagés à atteindre des émissions nettes zéro d’ici 2050 au plus tard avec des objectifs de réduction ambitieux dans les années 2020. Le Sommet des dirigeants est une étape importante sur la voie de la COP26, que le Royaume-Uni accueillera à Glasgow en novembre.
Le Hautpanel