L’envoyé spécial de l’Union Africaine (UA), Michel Sidibé a été reçu en audience ce lundi 5 juillet 2021, par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en son cabinet de travail de la cité de l’Union africaine.
Au menu des échanges entre les deux personnalités, les sujets relatifs au plaidoyer pour la matérialisation de la création d’une agence africaine des médicaments, afin de rendre autonome l’Afrique en médicaments de base.
Michel Sidibé a fait savoir que le Chef de l’État Félix Tshisekedi s’est ainsi engagé pour relever ce défi et rattraper ce retard du continent dans ce domaine, lequel s’avère on ne peut plus urgent pour la santé de nos populations.
Félix Tshisekedi a réaffirmé sa vision devant son hôte , celle de voir une justice sociale s’appliquer en Afrique.
« Le Chef de l’État a pris le temps de nous expliquer, sa vision reste la même , celle d’aller vers les populations , se battre pour les plus grandes justices sociales , faire en sorte qu’il y ait la plus grande distribution des opportunités pour les plus pauvres et cela , il a dit de façon très formelle est que la résilience était la clé, et qu’il fallait que l’Afrique réduise bien sur sa dépendance en matière des médicaments , en matière de vaccin , et nous sommes aujourd’hui frappés par la COVID-19 . Mutualiser nos compétences , faire en sorte qu’on puisse certainement Africaniser la recherche pour le développement » , a-t-il dit.
« Le paludisme et toutes les autres maladies qui nous guettent ainsi que les faux médicaments ont poussé l’Union africaine à vouloir créer, depuis 2019, cette agence de médicaments, d’où la demande de ratification faite aux 55 États africains pour sa mise en place effective, afin de valoriser entre autres, la flore africaine qui regorge des véritables trésors en pharmacopée », a souligné Michel Sidibé.
Le haut fonctionnaire l’UA note que le peuple africain est le moins vacciné contre la pandémie de COVID-19 dans le monde, avec dix millions (10.000.000) des vaccinés sur une population d’un milliard trois cents millions (1.300.000.000) de personnes, sans compter les faibles dotations des budgets des gouvernements africains pour le secteur de la santé.
Le Hautpanel