Toujours pas de consensus entre les confessions religieuses sur le choix du futur Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Ce samedi 2 octobre 2021, les six confessions religieuses qui portent Dénis Kadima à la tête de la centrale électorale, ont accepté de reprendre les discussions avec l’Église Catholique et l’Église Protestante concernant le choix des délégués de la CENI.
A l’issue des travaux, les six confessions religieuses pro Dénis Kadima , ont réitéré leur soutien à leur candidat et au travail déjà effectué.
«Nous sommes arrivés à tirer certaines conclusions, ce que nous allons adresser la correspondance au Président de l’Assemblée nationale lui répondant par rapport au travail que nous avons fait », a déclaré le Pasteur Dodo Kamba, représentant légal de l’Église de Réveil du Congo.
Et d’ajouter : « On ne peut pas dire que c’est terminé en terme de notre plateforme. Comme nous l’avons dit, nous réitérons la confiance au travail que nous avons abattu que nous estimons être cohérent et comme nous avons su le dire, on a été tenté convaincre nos confrères pour pouvoir nous rejoindre revenir à la raison, pour pouvoir accepter de nous suivre dans cette ligne parce que le temps court , on n’a pas de temps à perdre, nous ne voulons pas porter la responsabilité d’un quelconque glissement, comme nous l’avons dit. Ça n’a pas été facile, il y a eu encore beaucoup trop des choses, nous respectons les avis de chacun de nous, les avis qui viennent des églises sœurs, de la CENCO, l’Eglise Catholique et l’Église Protestante ».
Pour Dodo Kamba, “les six confessions religieuses pro-Kadima sont en divergence des pensées avec l’Église Catholique mais pas en contradiction car nous pensons que c’est le meilleur qui doit diriger la CENI, et nous l’avons trouvé ensemble”.
Par ailleurs, l’Église du Christ au Congo (ECC) avait déclaré avant les travaux que « Plus de 60 jours après, revenir imposer, à tout prix, le même nom qui était à la base de l’impasse, et ce, au mépris de l’article 12 de la Loi portant sur la CENI, est un mauvais signe. Mais pas besoin d’être pessimistes. Pour le Congo, la voix du bon sens peut toujours l’emporter. »
Le Hautpanel