Le président tunisien, Kais Saied, a eu une conversation téléphonique dans la soirée du samedi 20 novembre 2021, avec M. Antony Blinken, Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique.
Le chef de l’État tunisien a appelé le secrétaire d’État américain pour faire part au président américain de ses vœux de prompt rétablissement suite à la maladie qu’il a subie ces derniers jours.
La conversation a porté sur un certain nombre de thèmes, dont les plus importants sont les relations tuniso-américaines, qui sont marquantes dans l’histoire, et les moyens de les développer davantage à la lumière des conditions que le monde connaît et que traverse la Tunisie.
Cet entretien a été l’occasion pour le Président Saied d’expliquer les raisons du recours à l’article 80 de la Constitution, car il a précisé que cette décision était rendue nécessaire par la responsabilité qu’il porte après que le Parlement s’est transformé en une arène de conflits et d’effusions de sang et a interrompu son travail à plusieurs reprises en raison de violences physiques et verbales.
Le Président tunisien a souligné que la corruption s’est propagée et s’est propagée dans l’État et au Parlement lui-même, et lorsque l’immunité des membres de la Chambre des représentants a été levée, certains d’entre eux ont été poursuivis, dont ceux qui avaient été condamnés depuis 2018, en plus d’un certain nombre d’autres problèmes qui n’ont absolument rien à voir avec les libertés ou les droits, et les preuves. Sur cette base, les manifestations qui sont organisées et les protestations qui ont lieu de temps à autre sont libres, tant que les personnes et les biens ne sont pas affectés.
Le chef de l’État Kais Saied a indiqué que de nombreuses inexactitudes sont propagées à l’étranger qui sont sans fondement et n’ont rien à voir avec la réalité, mais plus que cela, un certain nombre d’entreprises aux sources de fonds suspectes ont recours pour offenser leur patrie, la Tunisie. La vérité n’est pas ce qui est promu, et la constitution n’a pas été suspendue, mais plutôt la composition des parlementaires a été gelée jusqu’à la fin de ce danger qui rôde toujours dans le pays.
Il a également été souligné dans cette conversation que les préparatifs sont en cours pour les prochaines étapes, et que la volonté est de sortir de cette situation exceptionnelle vers une situation normale.
Pour sa part, le secrétaire d’état américain a exprimé le souhait de son pays que ces réformes trouvent leur chemin vers la concrétisation dans les plus brefs délais, exprimant le soutien continu des États-Unis d’Amérique à la Tunisie et son soutien au soutien qu’elle peut trouver d’un nombre de pays et d’organisations internationales lorsque les dates des réformes seront fixées.
Le Président tunisien a souligné la nécessité pour les partenaires de la Tunisie de comprendre que les conditions économiques et sociales sont le problème principal, aggravé par la fabrication de crises et la diffusion de mensonges et de calomnies, ainsi que la corruption et le pillage des ressources du peuple tunisien qui se prétendent victimes, alors qu’ils sont responsables de ces conditions dans lesquelles le pays s’est détérioré.
Le Hautpanel