Le Président de la République d’Afrique du Sud , Cyril Ramaphosa, a encouragé les dirigeants de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique du Sud, à renforcer des capacités industrielles et de fabrication pour ne plus être que des exportateurs de matières premières.
C’était à l’occasion de son discours ce vendredi 3 décembre 2021 lors du Forum économique Ivoiro-Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire.
« La Côte d’Ivoire est un partenaire commercial stratégique pour l’Afrique du Sud, et il existe un potentiel énorme pour accroître encore les échanges de produits à valeur ajoutée entre nos deux pays. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons profiter pleinement des avantages de la zone de libre-échange continentale africaine.
Avoir un accès plus large et direct aux marchés des uns et des autres est un catalyseur pour l’investissement. À partir d’une multitude de petits marchés fragmentés, nous voulons construire un seul grand marché africain.
De cette façon, nos entreprises peuvent réaliser des économies d’échelle, réduire les coûts de production et atteindre une compétitivité mondiale. Cela favorisera la croissance économique, la création d’emplois et l’amélioration du niveau de vie des citoyens de nos deux pays» , a déclaré Ramaphosa.
Et d’ajouter : « L’Afrique du Sud continue de promouvoir une approche de la coopération et de l’intégration régionales qui cherche à corriger tout déséquilibre commercial inhérent et le manque d’investissement intra-africain.
Notre croissance future, tant en Afrique du Sud qu’en Côte d’Ivoire, réside dans la diversification économique. Nous devons nous transformer pour ne plus être que des exportateurs de matières premières, ce qui nous rend vulnérables aux fluctuations des prix mondiaux des matières premières.
Nous devons renforcer les capacités industrielles et de fabrication dans nos pays respectifs. Pour y arriver, nous devons investir dans le développement des infrastructures, dans les routes, le rail, les ports et les télécommunications. Nous devons également envisager la suppression des barrières réglementaires qui ont un impact négatif sur les mouvements de biens et de services.
Ce n’est que grâce à de telles mesures que nous pourrons réduire le coût des affaires dans nos économies et placer le continent sur une nouvelle trajectoire de croissance ».
Le Hautpanel