La Troïka (Norvège, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique), le Canada, la Suisse et l’Union européenne a appelé ce jeudi 10 février 2022, à la libération immédiate de toutes les personnes injustement détenues.
C’est ce qui ressort de la déclaration de la Troïka sur la détention de personnalités politiques au Soudan.
A en croire cette déclaration, ces pays sont alarmés par les arrestations et détentions le 9 février de plusieurs personnalités politiques de premier plan. Ces actions troublantes font partie d’une série récente d’arrestations et de détentions d’activistes de la société civile, de journalistes et de travailleurs humanitaires qui se sont produites dans tout le Soudan ces dernières semaines.
«Nous condamnons ce harcèlement et cette intimidation de la part des autorités militaires soudanaises. Ceci est totalement incompatible avec leur engagement déclaré à participer de manière constructive à un processus facilité pour résoudre la crise politique soudanaise afin de revenir à une transition démocratique.
Nous appelons à la fin immédiate de ces pratiques et à la libération immédiate de toutes les personnes injustement détenues. Nous rappelons aux autorités militaires soudanaises leurs obligations de respecter les droits de l’homme et de garantir la sécurité des personnes détenues ou arrêtées et la nécessité de veiller à ce que la procédure régulière soit systématiquement suivie dans tous les cas. La levée de l’état d’urgence, décrété lors du coup d’Etat militaire du 25 octobre enverrait un signal positif», peut-on lire dans cette déclaration.
Le Hautpanel