Les arrestations arbitraires , les attaques des manifestants et autres violations de droits de l’homme commencent à refaire surface depuis plusieurs mois dans la ville de Kinshasa et en provinces.
Au meeting organisé au siège de l’Ecidé , parti cher à l’opposant Martin Fayulu, le 6 février dernier , sise Boulevard Triomphale à Kinshasa, M. Bondu Kabeya participait comme tous les militants du Parti. Lorsqu’il y a eu des échauffourées et des disputes entre la police et les militants , chacun a pris sa direction pour éviter le pire.
Comme à l’époque du régime de Kabila, après les gaz lacrymogènes, beaucoup des militants ont été embarqués dans les jeeps de la police. Jusqu’à présent, selon l’entourage de Bondu, ce membre du parti est porté disparu depuis quelques jours. “Ce garçon n’est jamais rentré dans sa famille. Les recherches se poursuivent dans divers endroits où l’on peut obtenir des renseignements sur ce cadre, mais peine perdue”.
La famille s’inquiète car dans pareille circonstance, le pire lui aurait survenu. Toutefois, il est regrettable que pour une manifestation du genre sans violence qu’il y ait des disparitions d’hommes.
La question qu’on est en droit de se poser si l’on peut encore organiser des manifestations pacifiques dans ce pays.
BMM