La population Kinoise assiste impuissamment au phénomène ‘’Kuluna’’ qui a repris de l’ampleur dans nos différents quartiers de différentes communes de la ville province de Kinshasa. Un phénomène qu’on pensait avoir éradiqué dans la société mais hélas !
C’était qu’un coup d’épée dans l’eau comme l’avait si bien dit un impérialiste colonisateur ‘’qu’avant l’indépendance sera égal à l’après l’indépendance’’, pour signifier que les efforts sécuritaires déployés pour faire face au banditisme urbain n’ont rien changé à la situation sécuritaire des kinoises et kinois.
Les moyens et ressources affectés pour l’éradication dudit phénomène n’ont servi qu’enrichir certaines personnes ayant la charge des dossiers sécuritaires de la ville province. Peut-on dire de vive voix que la sécurité des kinoises et kinois ne préoccupe absolument personne dans les hautes sphères des institutions politiques du pays ? Vu que nous subissons de plein fouet les affres de ces bandits. C’est pourquoi, nous demandons le concours de notre police de proximité qui a une ferme volonté de poursuivre ces brigands et voyous qui pillent, volent, extorquent, et blessent sans scrupule les paisibles citoyens qui n’ont d’yeux que pour la Police Nationale Congolaise.
Privée des moyens nécessaires pour traquer et arrêter tous ces malfrats et fauteurs de troubles dans nos quartiers, la population Kinoise se retrouve délaissée et ne sachant plus à quel saint se vouer, pour l’aider et elle crie au secours contre cet odieux phénomène social en recrudescence dans la Capitale congolaise. Les individus aux arrêts et détenus hier à la prison centrale de Makala sont en liberté aujourd’hui et sont dans le milieu social en train de récidiver les forfaits avec force et détermination en semant la panique et la désolation troublant ainsi la quiétude des paisibles populations. Au regard de ce constat malheureux du phénomène ‘’Kuluna’’ qui gangrène la société congolaise, nous posons la question de savoir si y a-t-il faillite ou mort de l’État ? Qui est le détenteur unique et à titré de la coercition sur toute l’étendue du territoire national.
Car il est inconcevable que la sécurisation de la population congolaise soit à géométrie variable, d’une part les individus dans les hautes sphères du pouvoir se retrouvent bien et mieux sécurisés avec des effectifs en surnombre commis à leur protection à domicile et rapproché.
Et d’autre part , le bas de la pyramide ou nous trouvons les citoyens lambda libres mais non sécurisés dans leur vécu quotidien. C’est ici l’occasion d’adresser nos sincères félicitations aux autorités du Groupe Mobile d’Intervention Kinshasa Centre pour le travail abattu dans ce coin de la Capitale et demandons à la haute hiérarchie d’octroyer des ressources nécessaires à ce bureau de commissariat de police et à bien d’autres pour lutter contre l’insécurité et le phénomène de la violence urbaine afin que la population de la ville province de Kinshasa se sente sécurisée chez soi et vacant paisiblement à leurs activités quotidiennes.
Docta/ Le Hautpanel