Les ministres des Affaires étrangères du G7 du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, et le Haut Représentant de l’Union européenne, ont dans une déclaration conjointe, exigé à la Russie de cesser mmédiatement son assaut en cours contre l’Ukraine. Ils ont également exhorté la Russie à cesser ses attaques, en particulier à proximité immédiate des centrales nucléaires ukrainiennes. Toute attaque armée et menace contre des installations nucléaires consacrées à des fins pacifiques constitue une violation des principes du droit international.
Déclaration de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 du 04 Mars 2022
Nous, les ministres des Affaires étrangères du G7 du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, et le Haut Représentant de l’Union européenne réitérons notre profonde condamnation de la guerre de choix non provoquée et injustifiable de la Russie contre l’Ukraine, activé par le gouvernement biélorusse.
La Russie doit immédiatement cesser son assaut en cours contre l’Ukraine, qui a eu un impact dramatique sur la population civile et détruit les infrastructures civiles, et retirer immédiatement les forces militaires russes. Avec sa nouvelle agression, le président Poutine a isolé la Russie dans le monde, comme en témoigne le vote écrasant à l’Assemblée générale des Nations Unies condamnant l’agression de la Russie et lui demandant de retirer ses forces immédiatement.
Nous exprimons notre profonde solidarité avec le peuple ukrainien et notre sympathie aux victimes de cette guerre et à leurs familles. Nous soulignons notre soutien indéfectible à l’Ukraine, à son gouvernement librement élu et à son peuple courageux en ces moments les plus difficiles, et exprimons notre volonté de les aider davantage.
Nous condamnons les attaques russes contre les civils ukrainiens et les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux. Nous appelons la Russie à respecter son obligation de respecter pleinement le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme. Les agences humanitaires ukrainiennes et onusiennes, le personnel médical et les fournisseurs d’assistance non gouvernementaux doivent avoir un accès sûr, rapide et sans entrave aux personnes dans le besoin immédiatement sur l’ensemble du territoire ukrainien à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Nous reconnaissons l’annonce d’un accord sur l’accès humanitaire comme une première étape importante. Cela devra être mis en œuvre de manière fiable et rapide. Nous nous engageons à accroître l’aide humanitaire, alors que les besoins du peuple ukrainien augmentent en raison de l’agression de la Russie.
Nous exhortons la Russie à cesser ses attaques, en particulier à proximité immédiate des centrales nucléaires ukrainiennes. Toute attaque armée et menace contre des installations nucléaires consacrées à des fins pacifiques constitue une violation des principes du droit international. Nous appuyons l’initiative annoncée aujourd’hui par le directeur général de l’AIEA, Grossi, d’un accord entre l’Ukraine et la Russie pour assurer la sûreté et la sécurité des installations nucléaires en Ukraine.
Nous sommes profondément préoccupés par le bilan humanitaire catastrophique des frappes incessantes de la Russie contre la population civile des villes ukrainiennes. Nous réaffirmons que les attaques aveugles sont interdites par le droit international humanitaire. Nous tiendrons responsables les responsables de crimes de guerre, y compris l’utilisation aveugle d’armes contre des civils, et nous saluons le travail en cours pour enquêter et rassembler des preuves, notamment par le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
La violation flagrante par la Russie des principes fondamentaux de la paix et de la sécurité internationales et la violation du droit international ne sont pas restées sans réponse. Nous avons imposé plusieurs séries de sanctions économiques et financières de grande envergure. Nous continuerons d’imposer de nouvelles sanctions sévères en réponse à l’agression russe, rendue possible par le régime de Loukachenko en Biélorussie.
Nous souhaitons faire comprendre aux peuples russe et biélorusse que les sanctions sévères imposées à la Russie et à la Biélorussie sont une conséquence et une réaction claire à la guerre non provoquée et injustifiable du président Poutine contre l’Ukraine. Le président Poutine, son gouvernement et ses partisans, ainsi que le régime de Loukachenko, portent l’entière responsabilité des conséquences économiques et sociales de ces sanctions.
Nous condamnons l’utilisation généralisée de la désinformation par le gouvernement russe et ses médias et mandataires affiliés pour soutenir son agression militaire contre l’Ukraine. Leur flux constant de réclamations fabriquées met des vies supplémentaires en danger. Nous nous engageons à contrer la campagne de désinformation de la Russie.
Nous réaffirmons notre soutien et notre attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, s’étendant jusqu’à ses eaux territoriales. Nous soulignons que tout prétendu changement de statut obtenu par la nouvelle agression de la Russie ne sera pas reconnu.
Le Hautpanel