La Chine s’est opposée fermement au rapport sur le Xinjiang publié par le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme, mercredi 31 août 2022. Pour le Ministère chinois des Affaires étrangères, ce rapport est une farce orchestrée par quelques pays occidentaux comme les États-Unis.
« Le poste de Haut-Commissaire aux droits de l’homme est important et comporte de grandes responsabilités. La Chine a toujours soutenu que le Haut-Commissaire aux droits de l’homme doit respecter les buts et principes de la Charte des Nations Unies, mener ses travaux en stricte conformité avec le mandat de l’Assemblée générale des Nations Unies, adhérer aux principes d’objectivité, d’impartialité, de non-sélectivité et de la non-politisation, attachons de l’importance à la promotion équilibrée de divers droits de l’homme, et attachons de l’importance au dialogue et à la coopération avec les États membres, contre la mauvaise pratique de politiser les questions de droits de l’homme et les doubles standards », a déclaré Zhao Lijian, porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière tenue mercredi à Pékin.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui, c’est le 31 août, le dernier jour avant qu’elle ne quitte ses fonctions. En ce qui concerne le rapport lié au Xinjiang que vous avez mentionné, la Chine a déclaré à plusieurs reprises sa position solennelle. Nous nous opposons fermement au soi-disant rapport sur le Xinjiang publié par le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies. Ce rapport est une farce orchestrée par quelques pays occidentaux comme les États-Unis. Nous espérons que le HCDH lui-même prendra la bonne décision ».
Le Hautpanel