Le Ministre du Commerce Extérieur Jean-Lucien Bussa Tongba a soumis, vendredi 11 novembre 2022 au Conseil, le Projet de Loi autorisant la ratification, par la République Démocratique du Congo, de l’Accord commercial entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Gouvernement de la République du Burundi.
Dans le compte rendu de cette 76 e réunion du conseil des ministres, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a fait savoir que lors de l’économie de ce projet, Jean-Lucien Bussa a rappelé le fait que les deux pays partagent une frontière longue de 236 kilomètres. Ils effectuent des échanges commerciaux depuis toujours, mais sans un cadre juridique bilatéral convenu.
« Les intérêts communs existants donnent lieu à l’extension future des échanges commerciaux entre nos deux pays qui sont respectivement membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), du Marché Commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe (COMESA), de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (Zlecaf) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
L’intensification coordonnée des relations commerciales entre deux pays contribuera, sans nul doute, à leur développement économique et à la consolidation de la Zone de Libre-Échange, Tripartite COMESA-EAC-SADC », indique-t-il.
Le Ministre du Commerce Extérieur a insisté sur le fait que l’Accord commercial à ratifier met en place un cadre juridique fondé sur les principes de justice, d’équité et de réciprocité, susceptibles de faciliter les relations socioéconomiques et politiques entre les deux pays.
Il a vocation de promouvoir, d’intensifier les échanges commerciaux ct de raffermir les relations commerciales à travers les préférences commerciales réciproques que s’accordent les deux pays. Concluant son propos, le Ministre du Commerce Extérieur a rappelé que les engagements pris dans le cadre de cet Accord auront entre autres pour retombées : l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre la RDC et le Burundi ; la coopération en matière de lutte contre la fraude et la contre bande ainsi que la mise en œuvre du Régime Commercial Simplifié (RECOS).
Après débats et délibérations, ce projet de Loi a été adopté.
Le Hautpanel