Le président tunisien Kais Saied a prononcé, ce samedi 19 novembre 2022, le discours d’ouverture du 18e Sommet de la Francophonie, tenu sous le thème « la Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace Francophone » , à l’île de Djerba en Tunisie, en présence des Chefs d’Etat et de gouvernement, des chefs de délégation, de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et des représentants des organisations internationales et régionales.
Kais Saied a mis en évidence les efforts consentis par la Tunisie pour tenir ce sommet dans les meilleures conditions et fournir tous les lieux pour la réussite de ses activités et pour obtenir des résultats tangibles, tout en confirmant que le choix de tenir le sommet à Djerba incarne les caractéristiques uniques de cette île à partir d’une ouverture au sommet enveloppant les civilisations, les cultures et les religions.
Il a également expliqué que le sommet s’est tenu en présentiel malgré toutes les difficultés qui se sont produites auparavant, en particulier la pandémie de COVID-19, en reflétant l’engagement de la Tunisie à mettre en œuvre tous ses engagements envers ses partenaires.
Le président tunisien a souligné que le choix de la communication et de la numérisation dans l’espace francophone est un thème principal pour le sommet, mais il met en évidence l’importance du Groupe francophone pour cette longue coopération comme soutien au développement global basé sur la justice, la liberté et les valeurs que nous devons partager.
Le président de la République de Tunisie a affirmé que l’appartenance à l’espace francophone se concentre sur la diversité linguistique, culturelle et civilisationnelle comme facteur d’enrichissement et d’ouverture qui contribue à consolider les principes, à favoriser la coopération et la solidarité.
Le président Saied a également souligné l’importance d’adhérer aux principes, aux valeurs et aux objectifs de la francophonie dans la diversité, contribuant à un avenir meilleur pour les peuples de l’espace francophone.
Pour sa part, le premier ministre arménien M. Nikol Pashinyan, en tant qu’ancien président de la francophonie, a exprimé sa gratitude à la Tunisie pour l’accueil chaleureux et la bonne organisation des différents événements au sommet de Djerba. Il a également passé en revue les réalisations de la présidence arménienne depuis le sommet d’Erevan, en coopération avec l’Organisation internationale de la francophonie et les États membres.
A cette occasion, le premier ministre arménien a remis la présidence du sommet au président Saied, souhaitant à la Tunisie, succès dans sa mission et contribuer à la réalisation des objectifs de l’organisation et à la consolidation de sa présence internationale en réponse aux aspirations des peuples francophones pour un avenir sûr dans la force et solidarité de coopération.
Dans son intervention, la secrétaire générale de la francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a salué le choix de Djerba d’embrasser le 18e sommet de la francophonie pour sa symbolique en tant que terre de rencontre, de diversité culturelle et de coexistence, caractérisée par ses riches activités économiques et culturelles. C’est étonnant.
Elle a passé en revue sa vision de réforme afin de développer les travaux de l’Organisation internationale de la francophonie, d’améliorer sa visibilité à l’échelle internationale et de changer ses méthodes de travail pour la rendre plus souple, en réponse à l’aspirations des pays francophones et renforçant leur confiance dans notre travail commun.
Mme Louise Mushikiwabo s’est déclarée satisfaite des résultats encourageants obtenus dans le cadre de ces réformes, soulignant l’importance de poursuivre les efforts pour améliorer encore les performances de l’organisation, et a exprimé son souhait d’adopter lors du sommet de Djerba, le nouveau cadre stratégique pour le travail de l’organisation pour la période 2023-2030, renforçant le rôle de la francophonie comme espace de dialogue et de communication dans la diversité, et contribue à soutenir le développement durable des pays francophones, notamment en offrant des opportunités d’emploi aux jeunes et de favoriser l’intégration grâce à la technologie numérique.
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