La session de renforcement des capacités techniques des précurseurs (journalistes et acteurs de la société civile) sur la corruption et les infractions assimilées en droit pénal congolais a démarré, jeudi dernier, à Tshikapa, au Kasaï.
L’atelier est organisé par RCN Justice & Démocratie (RCN J&D) dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme d’appui à la réforme de la justice, exécuté en consortium avec Avocats sans frontières dans les provinces du Kasaï, Ituri Équateur et ville province de Kinshasa, sous le financement de l’Union européenne (UE).
D’après le responsable du projet Julien Shemitima, l’objectif est de renforcer l’État de droit et promouvoir la démocratie en République Démocratique du Congo (RDC) mais aussi renforcer la lutte contre la corruption et le mode préventif de traitement de conflit dans la prestation des journalistes et des membres des organisations de la société civile.
Les organisateurs s’attendent à voir ces professionnels de la presse et acteurs de la société civile s’engager à poser les actions concrètes de lutte contre les fléaux des infractions assimilées en droit congolais.
Le premier jour, les participants ont appris le système judiciaire congolais en mettant un accent sur l’aperçu général sur l’organisation et le fonctionnement du système judiciaire congolais et le mécanisme juridictionnel et institutionnel de la lutte contre la corruption.
Le premier président de la Cour d’appel du Kasaï, Vicky Tshibola Kabala, qui en était facilitateur, a invité les participants à faire preuve de maturité dans la différenciation des institutions judiciaires de la RDC.
Cela a constitué un motif de satisfaction pour les participants, qui confirment que cet atelier vient ajouter encore plus de connaissances sur ce domaine de droit dont nombreux ignorent les différents circuits.
“Je suis très persuadé par les thématiques abordées. Cet atelier va non seulement m’aider à avoir plus de matières sur la justice et tout son circuit mais m’encourage à mener cette noble lutte pour décourager tous ceux qui sont impliqués dans la corruption. Nous prenons également un engagement de capitaliser tous les résultats de l’atelier et nous promettons de les mettre en pratique”, a déclaré le journaliste Fabien Famba.
Ce vendredi 24 février 2023, les participants apprennent la différence subtile de corruption active et corruption passive.
Plus de 40 journalistes et acteurs de la société civile prennent part à cet atelier de renforcement des capacités qui va s’étendre jusqu’au lundi prochain.
Janderson Nyembue/Tshikapa