Mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine : La Russie qualifie ce papier d'”inutile”

La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce vendredi 17 mars 2023, un mandat d’arrêt contre le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine.

Du côté russe, le Vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, ancien président de la Russie (2008-2012) Dmitri Medvedev a fait savoir que ce mandat n’a aucune importance. “Inutile d’expliquer où ce papier doit être utilisé”, précise-t-il.

Toujours ce vendredi soir, Vladimir Poutine a tenu une réunion opérationnelle par visioconférence avec les membres permanents du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, avec la participation du Premier ministre Mikhail Mishustin , le président de la Douma d’État Viatcheslav Volodine, le vice-président du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev, le chef d’état-major Anton Vaino, le secrétaire du Conseil de sécurité Nikolai Patrushev, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, directeur du Service fédéral de sécurité Alexander Bortnikov, directeur du Service de renseignement extérieur Sergei Naryshkin, représentant spécial du président pour la protection de l’environnement, l’écologie et les transports Sergei Ivanov.

Au cours de cette réunion, les dirigeants russes ont parlé de problèmes individuels, et un large éventail de questions à l’ordre du jour : économiques, politiques et de sécurité. “Il y en a beaucoup, ce sont tous nos voisins”, a ajouté Poutine.

Pour rappel, les juges de la CPI accusent , « M. Vladimir Vladimirovitch Poutine, né le 7 octobre 1952, président de la Fédération de Russie, d’être responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Russie Fédération (en vertu des articles 8(2)(a)(vii) et 8(2)(b)(viii) du Statut de Rome). Les crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022. Il existe des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés, (i) pour avoir commis les actes directement, conjointement avec d’autres et/ou par l’intermédiaire d’autrui (article 25(3)(a) du Statut de Rome), et (ii) pour son manquement à exercer un contrôle approprié sur les subordonnés civils et militaires qui ont commis les actes, ou ont permis qu’ils soient commis, et qui étaient sous son autorité effective, l’autorité et le contrôle, conformément à la responsabilité du supérieur hiérarchique (article 28(b) du Statut de Rome) ».

 

Le Hautpanel

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