Le Porte-Parole du Ministère des Affaires étrangères du Japon, Yoshida Tomoyuki, a exhorté les autorités Biélorusses, dans un communiqué, à mettre fin aux détentions arbitraires et l’oppression forcée de ses citoyens, et à s’engager dans un dialogue national qui respecte l’état de droit et la démocratie.
Cette déclaration des autorités japonaises fait suite à la pression exercée par les responsables biélorusses sur l’athlète olympique biélorusse, Mme Krystsina Tsimanouskaya, après avoir critiqué le comité olympique de son pays.
«Le 4 août, une athlète olympique biélorusse, Mme Krystsina Tsimanouskaya, qui avait demandé l’asile dans un pays tiers, a quitté le Japon et est arrivée en toute sécurité en Pologne le 5 août, compte tenu des normes internationales des droits humains et accordant la plus haute priorité à sa sécurité physique, à son transfert en toute sécurité vers la destination et à la protection de ses droits humains fondamentaux contre les abus. Le gouvernement du Japon est reconnaissant au Comité international olympique et au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo pour leur coopération au cours de ce processus.
Le fait que Mme Tsimanouskaya, une athlète participant aux Jeux Olympiques, qui sont une fête de la paix, a dû faire face à un retour forcé dans son pays contre son gré sous la pression des autorités biélorusses en raison de l’expression de ses opinions personnelles sur la compétition , est faux et inacceptable.
Il est extrêmement regrettable qu’aucune amélioration n’ait été constatée dans la situation de la Biélorussie après l’élection présidentielle d’il y a environ un an. Le Japon exhorte une fois de plus les autorités biélorusses à cesser immédiatement la détention arbitraire et l’oppression forcée de ses citoyens, et à s’engager dans un dialogue national qui respecte l’état de droit et la démocratie», peut-on lire dans ce communiqué.
Le Hautpanel