L’ Honorable député national, Kodia Mbosso, doyen en âge de l’Assemblée nationale, secondé par deux jeunes députés nationaux, Mme Aminata Namasia et M. Gael Bissau, ont été installés au Bureau d’âges de la Chambre basse du Parlement, au cours d’une plénière convoquée mardi 08 décembre 2020, à la salle des spectacles du Palais du Peuple.
Dans son mot de circonstance, le Président du Bureau a remercié ses collègues députés nationaux pour la confiance et le choix porté sur ce bureau, avant de leur exhorté à préserver la paix, la concorde, la dignité durant l’examen des pétitions.
« Le Premier mot est celui de vous remercier au nom de mes deux collègues pour la confiance que vous avez témoigné à nos modestes personnes, nous vous en remercions», a déclaré Kodia Mbosso.
Chers collègues, c’est avec amour, avec justice et avec transparence que nous allons nous efforcer à assumer, les responsabilités ainsi que les circonstances que ce moment, nous confèrent. C’est avec le concours de tous les collègues que nous pouvons réussir cette mission.
“Nous exhortons tous les collègues à préserver la paix, la concorde, la dignité entre nous. Nous sommes des élus du peuple, nous devons nous respecter mutuellement. Nous allons entrer dans une procédure disciplinaire, une procédure disciplinaire édictée par les pétitions”, poursuit-il.
Les pétitions sont des actes réglementaires qui sont régis par notre propre règlement qui en fait est une loi, nous allons les examiner en toute quiétude, en toute sérénité. Nous devons reconnaitre à nos collègues, qui sont accusés le droit d’assurer leurs défenses, nous devons le faire dans le respect de tout être humain, dire de surcroit , ce sont nos collègues que nous avons élevé au niveau du bureau et qu’au jour d’aujourd’hui, certains collègues ont estimé ne plus être d’accord avec eux. Ils ont exercé leurs droits en signant cette pétition. C’est pour cela, nous vous exhortons que cela se passe avec beaucoup de dignité et d’amour. Quand les collègues viendront se défendre devant la plénière, nous devons être disponibles à les écouter pour qu’ils assument, pour qu’ils assurent en toute quiétude, en toute sérénité et en tout respect leurs défenses. Personne ne peut être sanctionné si il n’a pas été entendu, c’est un droit constitutionnel, nous devons leur garantir un procès, si je peux ainsi m’exprimer, équitable. Pour que nous prenions à notre tour, en toute responsabilité, la décision qui interviendra après tous les débats autour de ces différentes pétitions.
Voilà collègues, c’est une exhortation, c’est un devoir patriotique, républicain que nous demandons aux collègues députés de pouvoir s’assumer en toute responsabilité.
Nous demandons également, si nous pouvons vraiment sécuriser nous-même l’enceinte du Palais du Peuple. C’est nous, les honorables députés que nous sommes, nous devions d’abord assurer le legs et la dignité de l’institution parlementaire.
Nous avons un grand pays au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo est un pays qui compte, vous-même vous assistez à des organisations interparlementaires avec quel honneur avec quelle discipline et fierté , nous sommes accueillies dans les organisations interparlementaires. Dans les examens de nos pétitions, nous devons tenir compte, des éléments ici, pour que demain qu’on ne nous reproche pas d’avoir violé notre propre règlement intérieur.
Voilà chers collègues, ce que je voulais vous dire au sujet des pétitions. Il sera également avec le concours de trois ou cinq sages des experts des pétitionnaires et cinq experts de non pétitionnaires qui soutiennent les collègues incriminés. On se mettra avec le bureau d’âges ensemble pour établir la procédure telle que prescrit par notre règlement intérieur.
Le document de procédure que nous présenterons en plénière, et la plénière aura la responsabilité de corriger, d’amender, de modifier, une fois que nous allons adopter cette procédure, alors nous passerons exactement à l’examen de cas par cas.
Voilà chers collègues, ce que je pourrai dire comme message de circonstance, en ce moment ici.
Au regard de l’urgence que revêt l’objet de l’ordre du jour, votre bureau d’âges, vous propose que la plénière consacrée à l’examen des pétitions haut évoquées, soit fixée jeudi à 10 heures.
Jeudi 10 décembre 2020, juste pour nous, votre bureau d’âges, ainsi que les experts et les services administratifs de s’organiser pour notifier les collègues qui sont notifiés.
Il en ainsi décidé, comme plus rien est encore inscrit à l’ordre du jour, la séance est suspendue.
Le Hautpanel