La session ordinaire de mars à la chambre basse du parlement congolais, s’est ouverte ce lundi 15 mars 2021 à la salle des Congrès du Palais du Peuple.
La cérémonie s’est déroulée en présence du premier ministre Sama Lukonde, des membres du gouvernement sortant et de plusieurs diplomates accrédités en République démocratique du Congo.
Cette session de mars au cours de laquelle, les élus nationaux adopteront le programme du gouvernement Sama Lukonde, traitera avec priorités également l’examen sur la révision de la loi électorale et la réforme de la commission électorale nationale indépendante (CENI), a fait savoir le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia.
S’agissant des matières non législatives, la chambre basse du parlement aura comme matières :
-L’audition et l’approbation du programme de gouvernement ;
-L’examen des rapports de la Commission Électorale Nationale Indépendante sur le processus électoral.
Par ailleurs, les activités en rapport avec l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et le Coronavirus sont également prévues au cours de cette session de mars.
Pour le speaker de l’Assemblée nationale, l’objectif est d’abord d’envisager la mise en œuvre sans heurt de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pour l’économie congolaise, ensuite d’avoir une idée générale sur l’évolution de la pandémie de Coronavirus en RDC.
« Dans le cadre de notre mission de représentation, nous envisageons d’organiser, dans les tout prochains jours, deux grandes activités. La première sera consacrée à l’Accord portant création de la zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et, la seconde fera l’état des lieux de la COVID-19 dans notre pays », a-t-il annoncé, ajoutant : « S’agissant de la première activité, nous voulons, à la lumière des points de vues des experts du ministère du commerce extérieur, de la DGDA, de la FEC et de certains professeurs d’Université, cerner tous les aspects de cet accord afin d’envisager sa mise en œuvre sans heurt pour notre économie ».
Quant à la seconde activité, a-t-il dit, il sera question d’être fixé par la coordination nationale de la lutte contre la pandémie de COVID-19, sur l’évolution de cette pandémie, des mesures de riposte entreprises ainsi que son impact sur la vie nationale.
« Il existe l’ombre d’aucun doute que cette pandémie existe bel et bien, ses effets néfastes comptent des pertes en vies humaines dont nous sommes victimes à un titre ou à un autre. Nos deux Chambres du Parlement n’en ont pas été épargnées », a déclaré Mboso Nkodia.
Le Hautpanel