Le Canada, l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique, ont dans une déclaration conjointe publiée ce jeudi 2 décembre 2021, exigé au régime de Loukachenko, de cesser d’orchestrer la migration irrégulière à la frontière de l’UE avec la Biélorussie.
“Nous exigeons à nouveau que le régime Loukachenko cesse immédiatement et complètement d’orchestrer la migration irrégulière à travers ses frontières avec l’UE. Ceux, en Biélorussie ou dans les pays tiers, qui facilitent le franchissement illégal des frontières extérieures de l’UE doivent savoir que cela a un coût substantiel”, a déclaré Pierre Stano, Porte-parole principal pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE.
Pour ces pays, le régime de Loukachenko est coupable de attaques continues contre les droits de l’homme et les libertés fondamentales au Bélarus, le mépris des normes internationales et les actes de répression répétés. Face à cette situation, ils ont [Le Canada, l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique], de nouveau pris des mesures de sanctions coordonnées contre certaines personnes et entités.
“Nous restons déterminés à soutenir les aspirations démocratiques du peuple biélorusse et unissons nos efforts pour imposer des coûts au régime et à ceux qui le soutiennent pour ses efforts visant à faire taire les voix de la société civile indépendante, des médias et de tous les Biélorusses cherchant à parler le vérité sur ce qui se passe dans leur pays”, a-t-il souligné.
“Nous demandons au régime de libérer sans condition et sans délai ses près de 900 prisonniers politiques, de mettre fin à sa campagne de répression, de mettre en œuvre les recommandations de la mission d’experts indépendants dans le cadre du mécanisme de Moscou de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de prendre des mesures significatives pour répondre aux préoccupations soulevées dans le cadre du mécanisme de Vienne de l’OSCE. Le régime devrait rapidement engager un dialogue politique global et authentique avec les représentants de l’opposition démocratique et de la société civile, facilité par l’OSCE, conduisant à de nouvelles élections présidentielles libres et équitables sous observation internationale”, peut-on lire dans ce communiqué.
Le Hautpanel