L’Inspection Générale des Finances (IGF) a confirmé, dans un communiqué rendu public, ce lundi 16 mai 2022, que l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo, est bien l’auteur intellectuel, matériel et principal du Projet Parc Agro-industriel de Bukanga-Lonzo ainsi que des détournements qui ont eu lieu.
Selon l’Attaché de Presse de l’IGF, à l’issue de sa mission de contrôle du projet de Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo, les conclusions auxquelles elle a abouti, ont fait l’objet d’une transmission à l’officier du Ministère Public qui, après enquêtes supplémentaires, avait décidé de prendre en charge ce dossier et de le porter auprès du juge, pour établissement des responsabilités, au vu de la gravité des faits.
A ce stade, indique l’attaché de presse, l’Inspection Générale des Finances est par conséquent dessaisie de ce dossier et ne peut donc plus communiquer là-dessus.
« En tout état de cause, ce que l’opinion doit retenir est que cette mission de contrôle avait été demandée par l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo lui-même et non par une quelconque autorité politique ou judiciaire, pour être qualifiée par lui d’acharnement. Sa demande était motivée par les accusations lancées à son endroit dans l’opinion ainsi que différents milieux politiques, accusations qui se sont révélées fondées et que l’Inspection Générale des Finances a documentées, dans le respect des normes en matière d’audit et de contrôle.
L’Inspection Générale des Finances confirme par conséquent que le Projet de Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo est un échec désastreux, qui a coûté à la République plus de 287 millions de dollars américains et que son instigateur, l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo est bien l’auteur intellectuel, matériel et principal de cet échec ainsi que des détournements qui ont eu lieu », lit-on dans ce communiqué.
Par ailleurs, l’IGF souligne qu’elle n’a aucune excuse à présenter et reste convaincue que l’analyse de ce dossier quant au fond ne pourra que confirmer la responsabilité personnelle, pleine et entière, de Monsieur Matata Ponyo dans cette débâcle.
Le Hautpanel