Le haut représentant et vice-président de la Commission de l’Union européenne, Josep Borrell, a salué ce jeudi 1er septembre 2022, l’évaluation des préoccupations en matière de droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
“L’UE se félicite de la publication par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme du rapport d’évaluation des préoccupations en matière de droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine”, a déclaré Josep Borrell.
“Le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme souligne les graves violations des droits de l’homme qui se produisent au Xinjiang, qui, selon le rapport, pourraient constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité. Le rapport fait notamment état de l’existence d’un vaste réseau de camps de rééducation politique, de détentions arbitraires massives, de mesures généralisées de surveillance, de traçage et de contrôle, de restrictions systémiques et sévères à l’exercice des libertés fondamentales, y compris la liberté de religion ou de conviction, ainsi que ainsi que le recours au travail forcé, la torture, l’avortement et la stérilisation forcés, les politiques de contrôle des naissances et de séparation des familles, et la violence sexuelle et sexiste.
Comme l’indique le rapport, la situation des droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang nécessite une attention urgente de la part du gouvernement chinois, des Nations Unies, en particulier de ses organes de défense des droits de l’homme, ainsi que de la communauté internationale au sens large. L’UE se joint à l’appel lancé par les experts des Nations unies faisant rapport au Conseil des droits de l’homme pour qu’ils surveillent, signalent et évaluent de près la situation des droits de l’homme en Chine”, a-t-il ajouté dans cette déclaration.
Le Hautpanel