Le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a participé samedi 26 décembre 2020, en visioconférence, à la 10e session extraordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale ( CEEAC).
Présidé depuis Brazzaville par son président en exercice Denis Sassou Nguesso, ce sommet extraordinaire de la CEEAC s’est penché sur la détérioration de la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine à l’aube du scrutin présidentiel et législatif (dimanche 27 décembre 2020) .
A l’issue de cette réunion virtuelle, les Chefs d’État de la CEEAC ont déploré la brusque détérioration et aggravation de la situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine depuis la reprise des attaques des groupes armés contre les cibles étatiques et la dénonciation par ces derniers de l’accord de paix et de réconciliation signé le 6 février 2019 à Khartoum.
Les Chefs d’État de la CEEAC ont condamné fermement le recours à la violence armée, la militarisation du combat politique, le trafic des armes, le mercenariat , le non-respect des engagements librement et solennellement pris , les atteintes à l’intégrité de la vie de la population civile ainsi que toutes les formes d’ingérence extérieure.
Conscients que cette situation menace la sécurité et la paix dans la région, l’intégrité territoriale de la République Centrafricaine, son unité, son existence en tant que État souverain, ainsi que le processus électoral et de consolidation de la démocratie en cours, le sommet extraordinaire de Brazzaville assure le peuple centrafricain de la solidarité des autres peuples et États de la région et de l’engagement à leur côté.
Dans leur communiqué final, les Chefs d’État de la CEEAC ont décidé conformément à la déclaration de la 28 ème session ordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement du 27 novembre 2020 d’établir un cadre permanent de médiation pour une paix durable en République Centrafricaine et de nommer un médiateur permanent de la crise centrafricaine.
Le Hautpanel