Le processus électoral qui débouchera aux élections générales de 2023 en République démocratique du Congo est bloqué, en raison du manque de consensus entre les confessions religieuses sur la désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
C’est ce qui ressort du rapport déposé vendredi 30 juillet 2021 par les confessions religieuses auprès du Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, au terme du délai de 48 heures leur accordé.
« Aux termes des discussions tenues au sein de la plateforme des Confessions religieuses le mardi 27 juillet 2021 et 2021, après examen des dossiers des candidats, si un consensus a été trouvé sur les aspects techniques de quatre candidats, il a été évoqué deux points de vue divergents sur le plan éthique, indépendance et réputation de chaque candidat : vendredi 30 juillet Deux Confessions religieuses considèrent que, sur le plan éthique et de l’indépendance, les griefs (informations et allégations) contre deux candidats de la liste (les meilleurs sur le plan technique), griefs qui affectent leur indépendance et leur crédibilité, ne permettent pas d’évoluer avec eux jusqu’au vote conformément à l’article 17 de la charte en vigueur. Ils demandent de les mettre de côté et d’évoluer avec d’autres candidats. Six Confessions religieuses, trouvent que les griefs relevés contre les 2 candidats soit ne sont pas prouvés soit ne concernent pas directement les candidats, il convient de passer directement au vote.
Le président de la plateforme n’a pas voulu organiser le vote dans ces conditions. C’est sur cette note de manque de consensus que la séance a été levée », ont-ils déclaré dans le rapport.
Le Hautpanel