Ce lundi 3 août 2020, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a annoncé, lors d’un briefing quotidien, la décision de la Chine de suspendre le traité d’extradition de Hong Kong avec la Nouvelle-Zélande en représailles à sa décision antérieure de mettre fin à un traité d’extradition avec Hong Kong.
Cette décision intervient au milieu d’une tension entre la Chine et la communauté internationale sur l’application par Pékin de la nouvelle loi de sécurité nationale à Hong-Kong.
La France a, pour sa part, déclaré lundi qu’elle ne ratifierait pas un traité d’extradition de 2017 avec Hong Kong.
“Au vu des derniers développements, la France ne procédera pas en l’état avec la ratification de l’accord d’extradition signé le 4 mai 2017 entre la France et la région administrative spéciale de Hong Kong”, a indiqué un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
La France est la dernière à rejoindre une série de puissances occidentales, dont la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie et l’Allemagne, qui ont suspendu les traités d’extradition avec Hong Kong depuis l’introduction de la loi controversée fin juin.
Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin,” les pratiques de la Nouvelle-Zélande … interfèrent grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine”, a-t-il déclaré.
Pour rappel, la Chine a déjà suspendu les traités d’extradition de Hong Kong avec le Canada, la Grande-Bretagne et l’Australie.
Le Hautpanel