Le Conseil européen a prolongé ce jeudi 29 avril 2021 d’un an les mesures restrictives en raison de la situation au Myanmar / en Birmanie, jusqu’au 30 avril 2022.
La prolongation couvre des mesures restrictives ciblées contre les personnes directement impliquées dans le coup d’État militaire de février 2021 et les violences ultérieures contre des manifestants pacifiques, ainsi que contre les responsables des graves violations des droits humains commises contre la population rohingya et d’autres minorités ethniques.
Les sanctions visent des hauts fonctionnaires des forces armées du Myanmar (Tatmadaw) et de la police des gardes-frontières, ainsi que des membres civils du Conseil d’administration de l’État et le président de la Commission électorale. Les mesures restrictives concernent également deux entités détenues et contrôlées par les forces armées du Myanmar (Tatmadaw).
Le régime de sanctions comprend également un embargo sur les armes et le matériel pouvant être utilisés à des fins de répression interne, une interdiction d’exportation de biens à double usage destinés à être utilisés par l’armée et la police des garde-frontières, et des restrictions à l’exportation du matériel de surveillance des communications pouvant répression interne. Il interdit également la fourniture d’une formation militaire et d’une coopération militaire avec les forces armées du Myanmar (Tatmadaw). Il n’affecte pas négativement la population birmane vulnérable.
Le Conseil a adopté pour la dernière fois des conclusions sur le Myanmar / la Birmanie en février 2021, condamnant dans les termes les plus vifs le coup d’État militaire du 1er février 2021.
L’UE continue de se tenir aux côtés du peuple birman et continuera de fournir une aide humanitaire . Depuis le début de l’année 2021, 20,5 millions d’euros ont déjà été alloués.
Le Hautpanel