La chambre basse du parlement de la Somalie a approuvé ce 1er mai 2021, à l’unanimité la décision de tenir des élections indirectes au pays, alors que le mois dernier , ce même parlement avait voté pour prolonger de deux ans le mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed.
Après le rejet de cette prolongation de mandat par la communauté internationale, le Sénat, le Premier ministre, les dirigeants de l’opposition et quatre des six États membres fédéraux du pays, cette situation a plongé la Somalie dans une crise institutionnelle.
Ce samedi 1er mai, le président du parlement Mohamed Mursal, avait appelé, bien avant le vote, les législateurs à soutenir le retour à l’accord.
A cet effet, 140 députés avaient voté pour le rétablissement des élections indirects dans lesquels des délégués spéciaux choisis par les anciens du clan somalien choisissent les législateurs qui à leur tour choisissent le président sur la base de l’accord de septembre 2020.
Au cours de cette séance plénière, le président de la chambre basse du parlement, a demandé au Premier ministre Mohamed Hussein Roble de «diriger le processus de préparation et la mise en œuvre du processus électoral, y compris les principales dispositions de sécurité électorale pour garantir que les élections se déroulent dans une atmosphère pacifique et stable».
Et aux membres de l’opposition, Mohamed Mursal, a demandé qu’ils puissent être le vecteur de la paix au Somalie. «Je demande également aux dirigeants de l’opposition de jouer leur rôle dans la pacification du pays et de Mogadiscio, en particulier, dans l’intérêt du peuple, du pays et de la religion», a déclaré le président.
Le Hautpanel