Le ministre de la Communication et médias , porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya et le ministre des Droits humains, Albert-Fabrice Puela, ont animé ce lundi 16 août 2021, une séance de briefing sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans le domaine des Droits humains.
« Cette Crise que nous vivons en République démocratique du Congo remonte à plusieurs années. On ne reprochera pas au gouvernement de Monsieur le Premier ministre Sama Lukonde d’avoir la volonté de faire la différence sous le leadership du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui déjà dès le premier conseil des ministres, justement, avait annoncé les couleurs en exprimant clairement sa volonté, sa décision de proclamer l’état de siège dans les deux provinces de l’Ituri et du Nord Kivu. L’état de siège proclamé c’est pour résoudre un certain nombre des problèmes, le principal est celui de ramener la paix à l’est de la République démocratique du Congo. Nous sommes dans un programme basé sur le résultat. Et c’est ce que nous avons rappelé aux uns et aux autres, parmi les dirigeants de ces différentes provinces. Nous avons senti effectivement qu’il y a une très grande volonté, à Bunia , en Ituri et à Goma , au Nord Kivu», a déclaré le ministre Puela.
On n’a pas construit Rome en un jour, il y a très longtemps que cette crise a commencé mais il y a énormément des progrès qui sont faits. Dans le cadre de la proclamation de l’état de siège, plusieurs partenaires et même plusieurs compatriotes avaient cru que l’état de siège serait utilisé comme un alibi pour violer les droits humains. Cela est très loin d’être le cas.
M. Puela a renseigné que sur terrain, des consignes sont respectés. Même si, les conditions carcérales posent encore des problèmes. Il croit que les choses vont changer avec la volonté du président de la république et de son premier ministre.
S’agissant des prochaines élections en 2023, le porte-parole du gouvernement a souligné que le gouvernement va organiser les élections dans les délais.
« Les choses doivent être claires. La volonté du gouvernement est celle d’organiser les élections dans les délais. C’est ici l’occasion de réitérer l’appel que le Premier ministre a lancé aux différents acteurs impliqués dans ce processus. Ils doivent se dépasser parce que le temps court. Si on vous dit que le gouvernement planifie le glissement, c’est faux. Nous travaillons dans la perspective de l’organisation des élections dans les délais impartis. Ça doit être bien clair. Mais pour arriver au dénouement du processus électoral, il y a des étapes qui sont fixées par l’Assemblée nationale. Nous espérons que les composantes vont faire vite pour permettre au gouvernement d’avoir un interlocuteur avec lequel avancer sur le processus électoral » , a déclaré Muyaya.
Le Hautpanel