Dans le procès d’un trafiquant de drogues à New York, le président du Honduras, Juan Orlando Hernández est soupçonné d’avoir aidé à faire passer la cocaïne vers les États-Unis et d’avoir reçu des dizaine de milliers de dollars en retour.
Élu en 2014, Juan Orlando Hernández, aurait utilisé l’armée et les services de sécurité de son pays pour protéger des narcotrafiquants. Un procureur fédéral de New York l’a affirmé lors de son réquisitoire en ouverture du procès de Giovanni Fuentes, un trafiquant de drogue présumé aussi.
D’après les sources contactées par la RFI, le procureur confirme d’après lui que le président hondurien aurait reçu de l’argent pour faciliter le trafic de drogue de son pays vers les États-Unis. Cette version est appuyée par un témoin-clé qui assure avoir entendu le président Hernández dire à Giovanni Fuentes qu’il transportait tellement de cocaïne vers les États-Unis que les gringos “les Américains” en auront plein les narines.
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