Le gouvernement éthiopien a accordé à l’Organisation des Nations Unies, un accès humanitaire «sans entrave» dans la région en conflit du Tigre, précisément dans les zones où le gouvernement fédéral contrôle.
Avec les risques permanents de la propagation des maladies, suite aux conditions de vie dans le Tigre, l’ONU prépare les premiers secours dans la région de 6 millions de personnes, menacée par des combats qui ont commencé il y a un mois entre le gouvernement fédéral et celui de la région du Tigre .
Plusieurs informations faisaient état de rupture de stock de nourriture, de médicaments et d’autres fournitures au milieu du conflit.
Ces affrontements entre les deux parties, font énormément des dégâts au Tigre, avec des infrastructures endommagées, l’augmentation des personnes blessées et des morts.
Selon le Comité international de la Croix-Rouge, dans le plus grand hôpital du nord de l’Éthiopie, dans la capitale du Tigre, Mekelle, le personnel a dû suspendre d’autres activités pour se concentrer sur le traitement du grand nombre de blessés du conflit, et les sacs mortuaires sont épuisés.
Le CICR qui voyage à l’intérieur de la région du Tigre, a signalé avoir rencontré des communautés abandonnées et des camps de personnes déplacées.
Cette situation laisse perplexe bon nombre d’organisations de défense des droits de l’homme et humanitaires qui ont fait état de plusieurs centaines de morts, dont des civils, mais personne ne connaît le véritable bilan des combats à l’heure actuelle.
Par ailleurs, l’ONU affirme que 100 000 réfugiés d’Érythrée manquent des nourritures dans les camps proches de la frontière du Tigré avec l’Érythrée dans la zone des combats.
Le Hautpanel