Le Président de la République Félix Tshisekedi a demandé, ce mercredi 19 octobre 2022 au Palais de Buckingham, à Londres, à Sa Majesté le Roi Charles III, Souverain britannique, d’user de son influence au sein du Commonwealth et auprès du Rwanda en particulier pour faire cesser les actions de déstabilisation à l’Est de la République Démocratique du Congo et promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans l’Afrique des Grands Lacs.
Au cours de cette rencontre, Sa Majesté le Roi Charles III et le Président Tshisekedi ont partagé une vision commune sur l’importance du rôle joué par l’Afrique et la RDC en particulier pour sauver la planète et l’humanité face aux dangers du réchauffement climatique.
Le Souverain du Royaume-Uni, Charles III, s’est engagé à soutenir et à aider le leadership du Président Tshisekedi dans son action en faveur de la préservation des forêts du bassin du Congo, 2e poumon de la planète.
Le Chef de l’État s’est réjoui de ce soutien et il a réitéré l’engagement de la RDC à assumer pleinement son rôle crucial de bouclier de l’humanité face aux conséquences néfastes du changement climatique.
Pour rappel, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a, lors de sa participation à ” Africa Summit 2022″ mardi dernier à Londres, mis la communauté internationale devant ses responsabilités afin de demander au Rwanda de cesser de soutenir le groupe terroriste M23, qui occupe actuellement une partie du territoire congolais.
« De manière réaliste, puisqu’on parle de la situation d’aujourd’hui, c’est d’abord de demander au Rwanda de cesser de soutenir cette force qui n’est qu’un paravent, qui cache la vraie intention du Rwanda qui est l’invasion de la République Démocratique du Congo », a lancé le président Tshisekedi devant la presse internationale.
Félix Tshisekedi a rappelé la genèse des violences en RDC, qui a coïncidé avec l’accueil sur le territoire congolais des réfugiés rwandais qui avaient fui le génocide de 1994.
« C’est vrai que nous avions compati avec le peuple frère du Rwanda, ayant été frappé par le génocide qui avait fait 800 mille à 1 millions de morts. Mais aujourd’hui, en République Démocratique du Congo, ce n’est pas moi qui le dis, mais ce sont des agences et nombreuses organisations des droits de l’homme et autres, il y a plus de six millions de morts depuis 1994. De morts innocents, des gens qui n’ont pas demandé à subir ce genre de violences… », a-t-il dit.
Le Hautpanel