La coordination de la société civile de province la province de l’Ituri, a rapporté un bilan d’au moins 82 civils tués par des groupes armés dans cette partie de la République démocratique du Congo.
Selon la coordonnatrice Marie Noëlla Nyaloka, les miliciens de la FPIC « Chini ya kilima » et les rebelles ougandais des ADF, sont les principaux auteurs de ces crimes dans le territoire d’Irumu.
Cette structure citoyenne a épinglé les différents actes de massacres enregistrés au cours du mois de janvier notamment : 46 pygmées tués à Masini le 14 janvier par les ADF, 28 autres civils morts lors des affrontements entre l’armée loyaliste et les miliciens de la FPIC à Lengabo, aux alentours de la ville de Bunia. A cela s’ajoute d’autres attaques isolées perpétrées au territoire de Djugu par des miliciens de CODECO.
Par ailleurs, cette société civile a lancé un vibrant appel au Chef de l’État pour le rétablissement de la paix dans cette partie du territoire national.
« D’ici là, il y aura la mise en place du Gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation. Une occasion pour nous de réitérer notre demande auprès du président de la république à pouvoir concrétiser ses promesses en déménageant son État-major à Goma pour lui permettre de se rapprocher de cette population meurtrie en vue d’identifier dans un bref délai de solutions adéquates à la situation sécuritaire de la partie Est du pays ».
Depuis fin 2017, la province de l’Ituri a perdu plus au moins 3.000 civils lors des attaques des groupes armés, indique cette société civile. Cette situation a entrainé le déplacement massif de la population vers les territoires de Djugu, Irumu et Mahagi.
Le Hautpanel