La Journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle a été célébrée jeudi 4 mars 2021 à la ville de Kananga (Kasaï central) par les organisations de la société civile et les agences du système des nations unies spécialisées dans ce domaine.
La secrétaire exécutive de l’ONG Femme Main dans la Main pour le développement du Kasaï (FMMDK), Nathalie Kambala, qui avait le lead de cette activité a fait savoir que la journée se célèbre pour attirer l’attention de toute la communauté sur ce problème qui ronge la société.
A en croire, Nathalie Kambala, l’exploitation sexuelle passe souvent inaperçue au Kasaï Central, et a des conséquences néfastes sur la santé des victimes et sur la société en général.
“Parmi les victimes de l’exploitation sexuelle, la majorité sont des femmes, des filles et des enfants, et se commet sans consentement des victimes et pour des fins personnelles et financières, et les auteurs sont toujours libres de tout mouvement et ce sont les victimes qui restent souffrir de plusieurs maladies et font face à de stigmatisation dans la communauté”, a t-elle souligné.
C’était une occasion pour cette organisation d’appeler les communautés, les ONG de la société civile et les agences du système des Nations Unies œuvrant dans ce domaine de travailler activement chacun à ce qui le concerne pour lutter contre l’exploitation sexuelle avec des projets spécialisés.
Le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR), à travers sa représentante dans la salle a manifesté à l’assistance son engagement à accompagner les communautés dans la lutte contre cette pratique qui est devenue trop remarquable dans cette partie du pays.
Dores et déjà, le HCR est en partenariat avec les structures travaillant dans le domaine de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG).
Le Hautpanel