Kinshasa : Les agents de la Société Transco en grève

Les bus en commun de la société de transport du Congo (TRANSCO) n’ont pas été visibles dans les rues de Kinshasa, ce lundi 26 juillet 2021, en raison de la grève que les agents de ladite société ont lancé aujourd’hui, rendant difficile le déplacement des personnes et de leurs biens.

« M. le Président [Félix Tshisekedi], l’investissement que tu as eu à faire pour Transco est en train d’être saboter par le comité de gestion qui se cache derrière la pandémie du COVID-19 pour ne pas honorer leurs engagements envers les agents.  Dans la société Transco nous travaillons du 15  au 15. La 3eme vague de la COVID-19 a été décrétée par le Chef de l’Etat, le 21 juin 2021, mais arrivé au moment de la paie, ils [le comité de gestion ] ont avancé comme argument la 3eme vague, c’est un mensonge !

Deuxièmement, l’instruction donnée par le Gouverneur Gentiny Ngobila concernant la limitation des passagers dans des bus et Taxi-bus, 45 personnes dans le bus Transco, le gouverneur de la ville avait rapidement levé cette mesure  48 heures après. Mais pour le comité de gestion de Transco, la société est en train de subir les effets négatifs de la pandémie de la COVID-19.

Pour votre gouverne M. le Président de la République, regardait comment les bus Transco se remplissent quand nous sommes en plein travail,  bien au –delà de la capacité que le blanc (constructeur) a placé.  Le Directeur Général a décidé de maltraiter tes électeurs qui sont agents de Transco, ce sont ces gens qui t’ont voté , si tu préfères toujours la combine des managers laissés par le Front Commun pour le Congo (FCC),  cela serait regrettable, il faudrait mettre de nouveaux managers pour sauver ton électorat car c’est ça ton bilan pour 2023. Vous n’achetez pas des bus pour que cela profite à un groupe minuscule », a dénoncé à la presse un agent de Transco mécontent.

Ces agents ont regretté le fait de ne plus bénéficier d’un congé de travail alors que c’est un droit légal. Ils travaillent toute une année pleine sans avoir des congés. Ils réclament également sept mois d’arriérés de salaires et vingt-quatre mois de primes. Ils veulent la régularisation de leur statut en signant un contrat de travail. Car certains ont presté durant cinq ans comme journalier.

 

 

 

 

Le Hautpanel

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