Les prix des produits vivriers ont pris pratiquement de l’ascenseur sur les marchés urbains de la capitale de la République démocratique du Congo. Les denrées alimentaires risquent de devenir un luxe pour la population Kinoise.
Le pain, le sucre, la farine, le lait, le riz, les haricots, le manioc et le mais ont connu une augmentation vertigineuse des prix à la vente, si bien qu’une famille de cinq enfants, par exemple ne peut pas dépenser moins de 10 000 FC, équivalent à 5 dollars pour manger.
Cependant, la population Kinoise se bat à longueur de journée pour trouver une bonne alimentation alors que bon nombre vivent avec moins d’un dollars américain par jour. Présentement, le pain qui se vendait en décembre dernier à 200 FC est commercialisé à 300 FC. Le sucre qui coûtait 10 000 FC le sachet de 5 kg se vend à 17.000 FC. Le sac de farine est vendu à 40.000 FC contre 35 .000 FC en Janvier dernier.
Pour la farine de manioc, le prix est passé de 60 .000 FC à 110.000 FC au cours des quatre derniers mois. La boite du lait grand format est passée de 35 .000 FC à 60.000 FC.
Le problème réel est que les services des affaires économiques ne fonctionnent pas. Les agents commis à ces services se contentent de frais de transport des opérateurs économiques.
Normalement, le ministère de l’économie nationale devrait avoir une police économique qui se chargerait de contrôle des prix sur les marchés.
Dans les communes de Kinshasa, les agents de l’économie nationale et de l’environnement, petites et moyennes entreprises pilulent sur le terrain pour leur propre compte. Ils sont considérés par les opérateurs économiques comme des mendiants qui vivent en quête d’aumône.
Face à ce tableau sombre, ces agents devraient prendre leurs responsabilités afin de permettre à la population de payer les produits des opérateurs économiques à un prix respectant les lois du pays.
Le Hautpanel