Le conseiller d’État et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a participé vendredi 5 août 2022 à la 12e réunion des ministres des Affaires étrangères du Sommet de l’Asie de l’Est à Phnom Penh, indique un communiqué.
Wang Yi a déclaré que l’objectif de promouvoir la paix, la stabilité et le développement régionaux avait été clarifié au début de l’établissement du Sommet de l’Asie de l’Est. À l’heure actuelle, la situation internationale et régionale est complexe et évolutive, caractérisée par des incertitudes et une instabilité importantes. La reprise économique post-pandémique a été lente, les effets négatifs de la crise ukrainienne se sont propagés, les problèmes énergétiques, alimentaires et financiers se sont succédés, et la stabilité de la chaîne de production et d’approvisionnement a été gravement affectée. Les pays de la région s’attendent généralement à ce que le Sommet de l’Asie de l’Est joue un rôle positif dans la recherche d’un consensus et la résolution appropriée des problèmes. Nous devrions revoir l’intention initiale du sommet, stabiliser l’orientation du sommet, empêcher que de petits cercles exclusifs n’aient un impact sur la structure régionale, promouvoir un véritable multilatéralisme et un régionalisme ouvert, défendre un concept de sécurité commun, global, coopératif et durable, et maintenir les principes de la Charte des Nations Unies et des normes fondamentales des relations internationales fondées sur des principes.
Wang Yi a présenté les suggestions de la Chine sur la prochaine étape du sommet :
Premièrement, insister sur un dialogue politique et sécuritaire constructif. Maintenir l’ouverture et l’inclusivité, adhérer à l’approche asiatique et tenir compte des besoins et des préoccupations de toutes les parties. Nous devons nous respecter, rechercher un terrain d’entente tout en réservant les différences et ne pas tracer de lignes idéologiques ; nous devons adhérer au principe de souveraineté et d’indépendance, mener un dialogue et des échanges égaux, et ne pas nous immiscer dans les affaires intérieures d’autres pays ; nous devons consolider le Structure de coopération régionale centrée sur l’ASEAN et s’opposer à l’introduction de la confrontation des camps.
Le second est de renforcer l’élan de développement et de coopération du sommet. Continuer à adhérer au principe de « donner la priorité au développement et aux moyens de subsistance des personnes », augmenter les investissements dans des domaines tels que la réduction de la pauvreté, mieux résoudre les problèmes de développement et parvenir à un développement commun. Lors de la formulation du nouveau plan d’action quinquennal, il reflète pleinement l’aspiration commune des pays de la région à parvenir à une reprise durable.
Le troisième est d’améliorer la capacité à faire face conjointement aux risques et aux défis. Soutenir l’ASEAN pour construire des centres régionaux de production et de distribution de vaccins et renforcer le renforcement des capacités de santé publique. Bien mettre en œuvre l’initiative de coopération internationale en matière de sécurité alimentaire, promouvoir conjointement la sécurité et l’accessibilité énergétiques et assurer un approvisionnement énergétique stable. Soutenir la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements, maintenir des chaînes industrielles et d’approvisionnement stables et fluides et construire une zone de libre-échange Asie-Pacifique et une communauté économique Asie-Pacifique.
Le Hautpanel