La Côte d’Ivoire s’est engagée à réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre d’environ 30 % d’ici à 2030, dans le cadre de la lutte mondiale contre le changement climatique, a indiqué ce lundi 25 Octobre 2021 , la Présidence de la République de Côte d’Ivoire.
A quelques jours de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow, la Côte d’Ivoire a annoncé sa participation.
« Notre pays contribue activement à la lutte mondiale contre le changement climatique et à la restauration de son couvert forestier », a ajouté la Présidence de la République de Côte d’Ivoire.
Parmi les engagements pris par les autorités ivoiriennes, nous avons :
« Accroissement de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique jusqu’à 45% ; Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici à 2030 ; Réduction du taux de déforestation de 70% d’ici à 2030 par rapport à 2015 (campagnes de reboisement, lutte contre l’exploitation illégale des forêts , promotion de pratiques agricoles responsables, usage de technologies innovantes de suivi et de surveillance des forêts) », souligne la Présidence de la République de Côte d’Ivoire.
Pour rappel, le Royaume-Uni accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021.
Le sommet COP26 réunira les parties pour accélérer l’action vers les objectifs de l’Accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Le Royaume-Uni s’engage à travailler avec tous les pays et à unir ses forces avec la société civile, les entreprises et les personnes en première ligne du changement climatique pour inspirer l’action climatique avant la COP26.
La pandémie de COVID-19 a dévasté des millions de personnes dans le monde, perturbant de nombreux secteurs de l’économie mondiale. Les gouvernements, y compris le nôtre, se sont mobilisés pour protéger les vies et les moyens de subsistance, a précisé le Co -Président de la COP26, Alok Sharma.
Pour Alok Sharma, pour garder la température de la planète sous contrôle, il faut limiter son augmentation à 1,5 degré afin de produire moins de carbone que ce que nous prélevons de l’atmosphère.
«Mais le changement climatique s’est poursuivi et, en fin de compte, il menace la vie sur terre. Alors que les pays commencent à se remettre de la pandémie de coronavirus, nous devons saisir l’occasion historique de lutter en même temps contre le changement climatique pour reconstruire mieux et plus écologiquement. Nous pouvons offrir des récupérations vertes à travers le monde qui créent de bons emplois, des milliards d’investissements et de nouvelles technologies révolutionnaires. Et nous devons. Pour garder la température de la planète sous contrôle, en limitant son augmentation à 1,5 degré, la science dicte que d’ici la seconde moitié du siècle, nous devrions produire moins de carbone que ce que nous prélevons de l’atmosphère. C’est ce que signifie atteindre le « zéro net ». Le voyage est déjà en cours. Malgré la pandémie, le sens des déplacements change. Environ 70 % de l’économie mondiale est désormais couverte par des objectifs nets zéro, contre moins de 30 % lorsque le Royaume-Uni a pris la présidence de la COP26. Le monde se dirige vers un avenir sobre en carbone. L’énergie propre, comme l’éolien et le solaire, est désormais la source d’électricité la moins chère dans la plupart des pays ; de nombreux constructeurs automobiles dans le monde s’orientent pour ne fabriquer que des modèles électriques et hybrides ; des pays du monde entier entreprennent d’importants travaux pour protéger et restaurer la nature ; les villes, les États et les régions du monde s’engagent également à réduire leurs émissions à zéro», a-t-il déclaré.
Le Hautpanel