La République Démocratique du Congo est désormais dotée d’une nouvelle Convention de gestion des établissements publics d’enseignement maternel, primaire et secondaire, soit 45 ans après. Ce document a été signé, ce vendredi 11 novembre 2022, entre l’État congolais, représenté par le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique et les Confessions religieuses.
Cette réforme du cadre légal doit régir le sous-secteur de l’EPST, après trois tentatives échouées en 2011, 2015 et 2019.
Contrairement à ce qui a été écrit dans le préambule de l’ancienne version de la convention scolaire, la nouvelle version ne liera exclusivement que l’État congolais et les Confessions religieuses, en termes de partenariat. Elle n’est pas ouverte aux personnes physiques ou morales autres, qui sont libres de créer des établissements privés agréés.
Le patron de l’EPST a rappelé que la Convention du 26 février 1977 était obsolète, inadaptée et anachronique, à la suite des multiples mutations sur le plan tant juridique que sociopolitique, voire au niveau de l’espace religieux national. Le professeur Tony Mwaba a souligné que bon nombre de dispositions de l’ancienne Convention méritaient d’être revisitées pour les adapter à l’évolution des choses sur le terrain, surtout au regard de plusieurs réformes enclenchées dans son sous-secteur, notamment celle liée à la gratuité de l’enseignement primaire.
À en croire le ministre, cette réalité était à la base des disfonctionnements observés au niveau de la gestion des établissements scolaires et même des bureaux gestionnaires. D’où, a-t-il fait savoir, qu’il était urgent de revisiter cette convention scolaire.
“Aujourd’hui est un grand jour, un nouveau départ qui va marquer un déclic dans l’administration scolaire, dans la façon de collaborer avec les confessions religieuses et de gérer les écoles. Je voudrais que l’Église nous accompagne réellement dans cette mission consistant à former la jeunesse, dans le cadre de l’enseignement, et ce, à travers leurs réseaux d’écoles conventionnées”, a déclaré le professeur Tony Mwaba.
De leur côté, les délégués de différentes confessions religieuses ont remercié le ministre pour son dynamisme qui a porté des fruits.
Le Hautpanel