En marge du Sommet sur le Financement des économies africaines, qui s’ouvre mardi dans la capitale française, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a accordé une audience lundi 17 mai 2021 à son homologue Sud-africain, le Président Cyril Ramaphosa.
Les deux hommes d’État ont abordé des questions relatives à la situation politique, sécuritaire et économique sur le continent africain en général, et celles liées à la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), en particulier.
Au sujet de la gouvernance de la SADC, il sied de noter que Monsieur Faustin Luanga, candidat de la RDC au poste de Secrétaire Exécutif, a pris part à cette rencontre entre les Présidents Tshisekedi et Ramaphosa.
Faustin Luanga Mukela, une fierté nationale
C’est en ces termes que peut se décliner la personne de Faustin Luanga Mukela dont le cursus académique et professionnel est bien à la hauteur du génie qu’il incarne. C’est non sans raison que le gouvernement de la République Démocratique du Congo a présenté le 21 janvier 2021, par le biais du Ministère des affaires étrangères, sa candidature au poste de Secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
La fonction sied parfaitement à ce grand baroudeur des arcanes des communautés économiques régionales d’Afrique qui trimballe plus de vingt-cinq ans d’expérience nationale et internationale sur des questions relatives à la gouvernance commerciale, au développement économique des pays et à leur intégration au système commercial multilatéral.
Face à un candidat botswanais
Au mois d’août 2021, la candidature de la RDC sera au menu du prochain sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la SADC qui se chargera de désigner un nouveau secrétaire exécutif en remplacement de Stergomena Lawrence Tax déjà fin mandat. Face au candidat botswanais Élias Magosi, le Professeur Faustin Luanga Mukela présente de sérieux atouts qui le prédisposent à jouer un rôle moteur dans le fonctionnement de cette institution sous régionale.
Faire de la SADC une communauté d’intégration capable de promouvoir une croissance économique durable et équitable, et lui garantir le développement socio-économique par le biais d’un système de production efficient, d’une coopération et d’une intégration plus importantes, tel est le rêve qui a toujours taraudé l’esprit de ce brillant intellectuel mû par la volonté faire de l’Afrique australe un acteur compétitif et efficace dans les relations internationales et dans l’économie mondiale.
Pour un secrétariat dynamique, axé sur le développement
Haut fonctionnaire à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 1996 et, par ailleurs, Professeur d’économie, des finances et d’économétrie à l’Université de Nagoya (Japon) ainsi qu’à l’Université internationale de Genève (Suisse), Faustin Luanga Mukela nourrit de sérieuses ambitions pour la SADC. Il milite pour un secrétariat dynamique, capable de mettre œuvre des Programmes, mais aussi, à même de mobiliser des ressources pour le développement de la région, avec un management orienté vers l’action et le résultat.
Il est prêt à expérimenter toute réforme administrative et institutionnelle susceptible de booster le développement de cette communauté économique régionale. Son programme d’action est ancré essentiellement dans la vision 2050 de la SADC et dans le Plan Stratégique indicatif de développement Régional (Risdp) 2020-2030. Sa bonne maîtrise des défis majeurs qui pèsent sur le continent concernant les questions de développement économique, de paix, de la sécurité, du social et de l’environnement en lien avec l’Agenda 2063, il entend la mettre au service des peuples et des nations.
Une expérience avérée, un atout indéniable pour le rayonnement de l’organisation sous-régionale
Économiste de formation, Faustin Luanga est titulaire d’un phD en sciences économiques de l’Université de Nagoya du Japon obtenu en 1994 et d’une maîtrise en Relations Internationales, économie et finances internationales de l’université Internationale du Japon obtenue en 1991.
Ancien administrateur du Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, D.R. Congo (2004-2006), il a été à la base de l’élaboration et de l’exécution de plusieurs programmes de développement des pays africains au sein des instances internationales.
A tout prendre, le candidat de la RDC représente le choix de la raison. Ses innombrables expériences de mobilité internationale dans le cadre académique et professionnel plaideront sans doute en sa faveur, en plus de l’appui dont il bénéficie déjà en interne. Seul pays membre ayant encore son quota intact pour proposer des candidats à ce poste, la RDC peut, au regard du profil de son candidat, s’assurer, d’ores et déjà, d’un plébiscite.
Le Hautpanel