Le gouvernement Chinois publie de nouvelles règles interdisant aux fournisseurs de vidéo et d’audio en ligne d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses informations

Le gouvernement Chinois a publié vendredi 29 Novembre, de nouvelles règles interdisant aux fournisseurs de vidéo et d’audio en ligne d’utiliser l’intelligence artificielle et les technologies de réalité virtuelle pour produire de “fausses informations”.

Cette  réglementation qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020,  a pour but de décourager les fournisseurs et les utilisateurs d’actualités vidéo et audio en ligne qui ne sont “pas autorisés” à utiliser les nouvelles technologies telles que l’apprentissage en profondeur et la réalité virtuelle pour créer, distribuer et diffuser des “fausses informations”, a indiqué les autorités chinoises du cyberespace .

Les “fausses nouvelles” ont été généralisées pour signifier n’importe quoi, d’une erreur à une parodie ou à une mauvaise interprétation délibérée des faits. Ne pas les suivre pourrait être considéré comme une infraction pénale, a déclaré l’Administration chinoise du cyberespace, sans donner de détails sur les sanctions à l’AFP.

La réglementation insiste particulièrement sur les dangers des “deepfakes” ou de la technologie qui manipule les vidéos pour leur donner une apparence authentique, mais qui dépeignent des événements ou des discours qui ne se sont jamais produits.

Les technologies Deepfake pourraient “perturber l’ordre social et violer les intérêts de la population, créer des risques politiques et avoir un impact négatif sur la sécurité nationale et la stabilité sociale”, a averti l’autorité du cyberespace.

Les enquêtes américaines ont suscité de plus en plus d’inquiétudes au sujet de deepfakes depuis la campagne électorale de 2016, qui a vu une large utilisation de la désinformation en ligne.

Le principal organe législatif chinois a déclaré plus tôt cette année qu’il envisageait de rendre illégale la technologie de deepfake.

Les règles exigent que les vidéos et les pistes audio produites à l’aide de technologies d’intelligence artificielle ou de réalité virtuelle transmettent des étiquettes claires aux utilisateurs.

Pour rappel, une application chinoise de remplacement du visage, Zao, qui permet aux utilisateurs de superposer de manière convaincante leur propre ressemblance avec des personnages de films ou d’émissions de télévision, a suscité un débat animé sur les abus des technologies deepfake en septembre.

Le Hautpanel

 

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