Les opérations conjointes FARDC-UPDF, lancées depuis le 30 novembre 2021 se poursuivent en profondeur dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri, les deux provinces sous état de siège.
Depuis lors les deux forces armées enregistrent des victoires sur les rebelles et récupèrent des bastions ennemis dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Cependant , dans un communiqué rendu public ce lundi 10 Janvier 2022, les deux forces conjointes alertent sur “un plan de sabotage” des efforts des opérations dans la région en vue d’opposer ces deux armées à la population.
Elles indiquent avoir été saisies sur la présence dans les régions de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri , des éléments appartenant à un groupe armé avec des plans sinistres pour chercher à discréditer les performances réalisées par les forces conjointes contre les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF).
«Les informations recueillies précisent que ces criminels organisés en groupe veulent salir la bonne réputation de l’UPDF et des FARDC et créer le doute dans la population de l’Est de la RDC. Utilisant le camouflage et l’uniforme similaire à ceux de l’UPDF, cette faction criminelle a planifié de commettre des atrocités en massacrant les civils innocents dans le but de faire croire que l’UPDF s’est retournée contre les personnes qu’elle et les FARDC se sont engagées à protéger. Le but ultime est de déstabiliser la région et diaboliser les FARDC et UPDF pour raviver la stigmatisation dans l’opinion» , lit-on dans le communiqué.
Ainsi les forces armées conjointes alertent sur la planification des attentats et des actes de sabotage par ces criminels, avant d’appeler toute la population à la vigilance et à dénoncer tout mouvement suspect.
Pour chuter, les deux forces conjointes [FARDC et UPDF ] rassurent sur leur détermination pour mettre fin à l’aventure des rebelles ADF, dans la région. Il sied de signaler que plusieurs effets militaires avec des couleurs de l’armée ougandaise ont été interceptés par les services de sécurité.
Armel Wayire/ Le Hautpanel