Les Congolais en général et les Kinois en particulier ont suivi mercredi 18 mars 2020, les mesures préventives prises par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi autour de la pandémie du Coronavirus (COVID-19), en République Démocratique du Congo.
Certaines mesures ont essentiellement retenues l’attention des Kinois qui ont applaudi notamment : “D’interdire, l’organisation des deuils dans les salles et les domiciles. Les dépouilles mortelles seront conduites directement de la morgue jusqu’au lieu d’inhumation et en nombre restreint d’accompagnateurs.”
Le transfert des corps de la morgue jusqu’au cimetière sans passer par les salles d’exposition des corps (funérarium) ou dans les domiciles des défunts ainsi que la fermeture des bars, discothèques et des écoles et des universités.
“D’interdire toujours jusqu’à nouvel ordre, l’ouverture des discothèques, bars, café, terrasses et restaurants”.
“De la fermeture des écoles, des universités , des instituts supérieurs officiels et privés sur l’ensemble du territoire national à dater de ce jeudi 19 mars 2020, pour une période de 4 semaines.”
Selon certains Kinois contactés par lehautpanel.com, la première mesure concernant le transfert des corps de la morgue au cimetière ne doit pas être provisoire mais définitive .
Ils estiment que l’exposition des morts dans les salles d’exposition occasionne inutilement des frais d’inhumation à charge des familles éprouvées. Il est surprenant qu’un corps exposé dans une salle dans la Commune de la Gombe , Limete ou Kalamu coute à la famille éprouvée entre 2500 et 8000 dollars américains. Alors que le corps exposé dans les communes de Lemba, Matete , Ndjili , Masina et Kimbanseke coute entre 1500 et 2500 dollars américains. C’est cette situation qui est à la base de la prolifération des salles à travers la ville de Kinshasa.
Si cette mesure est maintenue Felix Thisekedi aura sans nul doute une hausse de sa côte de popularité dans le sondage par rapport à aujourd’hui.
Les familles s’endettent pour enterrer un membre de famille avec comme conséquence la vente des biens familiers pour rembourser les frais engagés et se rendre plus pauvres.
Les Kinois qualifient de populaire cette mesure après celle de la gratuité de l’enseignement primaire prise par le chef de l’Etat, l’année dernière.
Le Hautpanel